Par Kizer MAÏDOU
Bangui le 1er mars 2021—(NDJONI SANGO): Sur invitation du recteur de l’Université de Bangui, le président de la République, Faustin Archange TOUADERA, a visité l’unique temple du savoir centrafricain. Une occasion pour le professeur de mathématiques d’échanger avec ses pairs autours de sa nouvelle vision pour son quinquennat.
40 jours après sa réélection à la magistrature suprême, le président de la République centrafricaine, a visité samedi dernier, l’Université publique de Bangui. L’objectif de cette descente était de visiter la nouvelle salle du conseil des professeurs construit par le gouvernement centrafricain.
Au cours de cette visite, le président de la République a montré sa ferme volonté pour son nouveau quinquennat à faire de l’université de Bangui un centre de développement du capital humain :
« Le développement du capital Humain est actuellement la thématique phare de nos discussions avec nos partenaires. En tant qu’universitaires, nous sommes au cœur de l’éducation et de la formation qui sont les pivots du développement du capital humain »,a déclaré le professeur de Mathématiques à ses homologues.
Pour atteindre ces objectifs, le mathématicien compte sur ses paires, non seulement à lui prêter main forte, mais également, à lui apporter des projets pouvant mener à bon port sa vision :
«Je me bats pour que notre université ait des infrastructures et une bibliothèque numérisée grâce à l’installation de la fibre optique. Nous avons beaucoup de projets pour l’université de Bangui qui va être bientôt clôturée et pour le Lycée Technique. Pour atteindre cet objectif, j’ai besoin de votre aide et j’attends vos projets », a ajouté le mathématicien.
Tout en déclarant que l’université de Bangui sera bientôt en chantier, Faustin Archange Touadera a de même annoncé que des discussions dans un avenir proche sur l’éducation sont prévisibles avec l’Union européenne.
Il y’a lieu de préciser ici, que l’université de Bangui qui a été créée en 1974 pour n’accueillir que 7.000 étudiants, compte aujourd’hui près de 30.000 étudiants. Elle est l’unique institution depuis sa création à accueillir tout une multitude de nouveaux bacheliers qui viennent chaque année des 16 préfectures du pays.
Des pareils projets méritent bien leurs places, le mieux encore serait la construction d’un autre joyau pour faire disparaître le problème de sureffectif.