Par Marly Pala
Bangui 5 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Le monde célèbre le 8 mars de chaque année, la journée internationale des droits des femmes. Une occasion pour ces dernières de s’exprimer sur des questions qui touchent à leur vie quotidienne dans le milieu social. Mais que peut-on retenir de cette journée ici en Centrafrique ?
La République centrafricaine, à l’instar des autres pays du monde, célèbre le 8 mars de chaque année, la journée internationale des droits des femmes. Une occasion pour les femmes de se prononcer sur des différentes questions qui touchent à leur mode de vie dans les sociétés auxquelles, elles vivent.
Mais qu’est-ce qu’on peut retenir de cette journée particulièrement en République centrafricaine ?
Bon nombre de Centrafricaines ignorent encore la quintessence de la journée internationale des femmes. C’est pourquoi, on assiste plus souvent, à des manifestations festives, pour les femmes et des rendez-vous avec des amis pour les jeunes filles. Ce qui est contraire à l’objectif de cette journée internationale.
Alors qu’ailleurs, les femmes se mobilisent en cette journée sensible pour pouvoir réfléchir sur les actions à mener visant l’épanouissement et l’autonomisation de la gente féminine. Mais tel n’est pas le cas en Centrafrique.
Pour preuve, si on parle aujourd’hui de la journée du 8 mars, les femmes font d’abord allusion à de beaux pagnes, à la sortie pour se partager des pots. Ce qui donne par la suite comme résultats, les violences basées sur le genre, les malentendus entre les couples, voire les harcèlements sexuels d’autre part.
Il convient de rappeler que la journée internationale du 8 mars a été décrétée pour la première fois dans l’objectif principal de promouvoir les droits, le devoir, l’autonomisation et l’émancipation des femmes.
Mais aujourd’hui, les réalités diffèrent dans certains pays à cause de la méconnaissance du but de cette grande journée de réflexion.