RCA: la Minusca fait face aux accusations relatives à la sécurisation des élections

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Mankeur Ndiaye, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef de la Minusca en Centrafrique.

Par Leïla MBONGUI

Bangui 5 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Lors de la traditionnelle conférence de presse de la Minusca, la mission a vivement salué l’amélioration de la situation sécuritaire ces derniers jours dans le pays et a donné des explications sur des questions apparues après les élections du premier tour. Elle réaffirme son soutien constant au côté du gouvernement centrafricain, dans le cadre des actions de la sécurisation des populations centrafricaines.

Les responsables de la mission onusienne en Centrafrique se sont félicités des efforts évertués par les FACA, afin de pacifier progressivement le pays.

« Nous saluons les efforts qui sont en train d’être faits par les FACA sur le terrain et on s’en félicite. Mais il faut noter qu’il y a du travail à faire notamment sur la protection des personnes déplacées et des personnes aussi qui se trouvent dans des endroits reculés. Il ne faut aussi pas oublier que la reconstruction des FACA est une priorité », explique Abdoulaziz Fall, porte-parole de la force onusienne.

Sur la question du plan de la sécurisation des élections dont certains observateurs de la vie politique centrafricaine pensent que cela a été un échec lors du premier tour des élections, la Minusca a quant à elle indiqué que la sécurisation des élections relève de la responsabilité régalienne du gouvernement.

Charles Bambara, Directeur de la communication de la Minusca précise que la Minusca vient seulement en appui au gouvernement dans la mise en œuvre de ce plan de sécurisation des élections, mais le plus gros travail à faire, revient au gouvernement.

Interrogé sur le plan de sécurité électorale, que certains observateurs de la vie politique de la République centrafricaine considéraient comme ayant échoué au premier tour des élections, la Minusca a déclaré que la garantie de la sécurité des élections était la responsabilité du gouvernement.

« Le plan de sécurisation des élections revient tout d’abord de la responsabilité du gouvernement et nous l’avons dit à mainte reprise que la Minusca, apporte seulement un soutien à la mise en œuvre de ce plan. C’est vrai qu’il y a eu des problèmes relevés lors du premier tour de ces élections et c’est vrai qu’on a pu tirer un certain nombre de leçons, qui nous ont permis de réajuster ce plan sur le terrain. Nous ferons tout pour appuyer les forces de sécurités intérieur et des FACA, afin de relever les défis sécuritaires de l’heure », a indiqué Charles Bambara, Directeur de la communication stratégique et de l’information publique de la Minusca.

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  1. Charles Bambara, Directeur de la communication de la Minusca précise que la Minusca vient seulement en appui au gouvernement dans la mise en œuvre de ce plan de sécurisation des élections, mais le plus gros travail à faire, revient au gouvernement.

    Les mots de la rhétorique de précision de ce communicant de l’ONU font rire. Il faut comprendre que les 12.000 soldats des Nations Unies « en appui » aux Forces gouvernementales, ont obéi aux injonctions proférées par un membre permanent du Conseil dit de « Sécurité » de Nations dites « Unies » pour ne rien « sécuriser » du tout. Il fallait surtout pouvoir pouvoir affirmer que le taux de participation était insuffisant et que la « plan de sécurité électoral » avait échoué.

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