Par Alexandre NGOUVEA
Bangui 25 mars 2021—(Ndjoni Sango) : D’ici peu en République centrafricaine, le nom de la vedette nationale fera son petit bonhomme de chemin. Les grands responsables des affaires politiques dans la métropole, en connaissance de cause, brillent par le fait de reconnaissance des faits politiques marqués par leur Etat. Le Maroc, la Lybie sont les agents désignés. Que peut attendre la RCA de son pays colonisateur quant au feu Barthélémy BOGANDA ?
S’il faut revenir à l’Histoire, l’on laisse dire que les affaires de portée militaire sont mises à nues quelque 50 ans plus tard. Le cas Patrice LUMUMBA en RDC, a ouvert la vanne il y a de cela des années et continue de faire son chemin.
Les cœurs meurtris, bien que mal à l’aise, les congénères sachent qui a fait quoi dans la tuerie d’un homme politique de renom de la contrée. Hélas, les « pouvoiristes » occidentaux qui se veulent les seuls maîtres au monde, ne lui ont pas laissé le temps utile de s’occuper de son peuple et des siens. Ils se sont hâtés de le suicider. Tel est la matrice du pouvoir européen.
En République centrafricaine, BOGANDA a planté un ordre national qui appelait les maîtres d’alors de ne pas accepter ce verbiage politique. Prêtre de son Etat, il a appris à bien de ses compatriotes d’être UNIS, d’être DIGNES et enfin, de pouvoir se prendre en charge comme homme de la terre, donc TRAVAILLER laborieusement.
Vu que son Créateur le lui a enseigné que le paresseux ne peut avoir de place dans le pays. Est-ce que de telles recommandations pouvaient conduire un homme sincère, pitoyable, honnête, aimant l’homme et sa nature à clouer au sol un semblable qui leur a servi d’élève ?
La raison pour laquelle ce Centrafricain a été trucidé, reste encore fort bien sourde et laisse ses orphelins traumatisés. Mais jusque à quand vont-ils attendre l’heure de la VERITE ? Les descendants de feu Barthélémy BOGANDA, éberlués, attendent et continueront de le faire tant qu’ils ne seront pas satisfaits.
Comme les hautes autorités de la Mère-Patrie s’y engagent de temps à autre, avons-nous l’espoir de patienter et que la cloche veuille bien sonner pour la grande LIBERTE !