Bangui 3 mai 2021–(Ndjoni Sango): Comme cela se produit souvent dans cette malheureuse République сentrafricaine, elle est un tremplin pour les hommes d’affaires impurs sous le couvert d’organisations internationales, pour des pays, qui n’ont pas abandonné leurs rôles historiques de l’occupant, mais aussi pour des journalistes corrompus, qui sont prêts à semer le mensonge et des articles calomnieux pour l’amour de l’argent et de l’approbation de leurs maîtres.
Je voudrais parler d’un tel article sale commandé fabriqué par les journalistes de la RFI et souligner les moments dans lesquels ils se sont tellement enferrés qu’ils parviennent à se contredire sur la même page.
L’article mentionne le mot «omerta». Pour commencer, cette définition prend ses racines dans la mafia italienne. Les journalistes qui utilisent un tel argot indiquent déjà par quels principes de vie ils sont guidés. Par ailleurs, le mot «omerta» est historiquement plus approprié pour les occupants français, car pour réprimer la volonté de liberté des Centrafricains, les gens qui ne voulaient pas être esclaves ont immédiatement été exécutés publiquement. Les temps passent, mais les principes ne changent pas.
L’article de la RFI fait référence à des experts de l’ONU qui ont mené une enquête héroïque dans le but de détruire l’omerta, dont ils ont eux-mêmes inventée. Dans la pratique mondiale, on peut remarquer une tendance constante associée à l’ONU: chaque fois que l’inefficacité de l’ONU et des organisations sous son contrôle dans un pays devient évidente pour toute la communauté mondiale, des experts de l’ONU entrent en action. Ils vont certainement calomnier tout le monde autour et, comme toujours, ne présenteront aucune preuve, mais diront qu’ils en ont.
L’article regorge d’informations sur 26 exécutions, 27 détentions, 5 viols, etc. Mais comment peut-on vérifier ces chiffres? Comment peut-on connaître la véracité des faits? Où sont les noms des victimes? Ou bien, comme toujours, faut-il croire sur leur simple parole? On peut dire également que ces mêmes journalistes, alors qu’ils écrivaient l’article, ont volé 10 têtes de bétail, violé deux bergers et emmené une poule avec eux. Est-ce rigolo? Non, c’est triste, car cette information, par son absence de preuves, ne se diffère pas de celle des journalistes de la RFI.
L’article décrit le cas de Bambari, où les russes sont accusés d’avoir ouvert le feu dans une mosquée sur des militants alors que des civils étaient là. L’article contient des citations des paroles des résidents, des récits sur cet événement, des personnes âgées, des enfants, des femmes sont mentionnées. Mais à nouveau, où sont les preuves? Où est le dossier médical de ce résident blessé qui figure dans l’article? Il ne pouvait pas se passer de soins médicaux. Encore une fois tous les blessés et les morts sont restés anonymes.
Je me souviens que récemment, les médias ont cité les paroles de témoins oculaires qui ont parlé des atrocités commises par des militants dans une mosquée et ont affirmé que les FACA et les alliés leur avaient sauvé la vie et que ces gens ne cachaient pas leurs visages et leurs noms. Il y avait aussi une vidéo où des gens, les larmes aux yeux, remerciaient les forces de défense de la RCA pour la libération de Bambari.
Ainsi, tout l’article de ces journalistes corrompus se compose d’accusations sans preuve. Si le lecteur l’analyse, il comprendra que c’est un gadget. Il s’agit simplement d’une référence à l’enquête d’experts de l’ONU en utilisant des acronymes éclatants et des chiffres non étayés. Mais le manque de respect des lecteurs est bien tracé.
Je demande aux autorités centrafricaines de ne pas négliger les tentatives de déstabilisation du pays et de semer la haine. Je vous prie de demander la responsabilité des journalistes, s’ils ne fournissent pas prochainement de preuves, et de les juger conformement les lois de la RCA!
Blaise Didacien KOSSIMATCHI
Leader de la GALAXIE 3003