Par Marly Pala
Bangui 18 mai 2021—(Ndjoni Sango) : L’éducation est le socle de développement d’un pays. Car, elle facilite la connaissance, ouvre les yeux et donne du travail à quiconque qui s’y adonne. Mais en Centrafrique, beaucoup d’efforts restent à faire sur le domaine de l’enseignement, car certains instructeurs transforment ce domaine en un lieu de business où tous les coups sont permis. Et si les enseignants font de l’éducation des Centrafricains, leur priorité ?
Pour qu’un pays puisse se développer, il faut qu’il y ait des cadres bien formés et instruits. Et cela dépend de la qualité des formations et éducations que ceux-ci reçoivent. La République centrafricaine fait partie des pays où l’enseignement reste un défi majeur, car ce secteur regorge beaucoup de maux qui provoquent la déperdition de plusieurs apprenants, garçons et filles.
Aujourd’hui, de l’enseignement primaire jusqu’au supérieur, on enregistre toujours plusieurs cas d’abandon des études de certains apprenants, suite à des mauvais traitements qui leur sont infligés par quelques éducateurs excellant dans les mauvaises pratiques qui sont entre autres, le marchandage des notes, le harcèlement sexuel, la rancune vis-à-vis des initiés et plusieurs autres aspects néfastes, pour ne citer que ceux-là.
Ce qui fait que parfois, des étudiants victimes de ces cas précités, gardent des rancunes et portent atteinte à l’intégrité physique de ces éducateurs harceleurs ou les poursuivent devant la justice.
Le cas des enseignants n’est pas le seul. Il y a aussi des élèves et étudiants qui sont devenus champions dans la corruption et la pratique des notes sexuellement transmissibles pour les filles, dans le seul objectif d’obtenir des notes pour accéder en classe supérieure.
Ce qui est un grand danger pour l’avenir, car, arrivée sur le marché du travail, ces derniers deviennent incapables de défendre ce qu’ils ont appris. Et cela ternit l’image des enseignants, voire du pays en général.
L’éducation reste et demeure une base pour le développement d’un pays. Et éduquer un enfant dans le bon sens, c’est garantir son avenir meilleur. Mais, malheureusement que certains initiateurs transforment ce domaine en un lieu de business.
Si les autorités pourraient jeter un regard sur ce fléau, la République centrafricaine connaîtra un avenir meilleur dans le domaine de l’enseignement.