Par Jules MBANGO
Bangui 22 mai— (Ndjoni Sango): On voyait venir la mise sur pied la rébellion CPC. Quand l’ancien président François Bozizé de retour d’exil en Ouganda, c’était avec l’ancien président de l’assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua, qu’il multipliait les contacts et ses activités politiques à Bangui et à l’intérieure du pays.
L’ancien président François Bozizé, aujourd’hui coordonnateur de la rébellion CPC, savait pertinemment que sa candidature allait être invalidée par la Cour constitutionnelle pour des motifs des poursuites judiciaires et de critère d’inéligibilité. Car, l’ancien président était en mission pour un retour au pouvoir. Le plan A qui était d’aller aux élections avait échoué. Il fallait opter pour le plan B qui est de créer une rébellion.
En effet, Abdou Karim Mekassua a toujours soutenu Bozize, car Bozize a promis de faire de lui Premier ministre. Par conséquent, Mekassua a essayé par tous les moyens de soutenir Bozize, a tenu des réunions avec les Français, qui ont apporté une aide financière aux actions de Bozize.
Mekassua et Bozize sont devenus un seul organisme pour renverser le gouvernement et organiser un coup d’État. Tout le monde sait que Mekassua a soif de pouvoir et d’argent et continue de mener des intrigues et des complots contre son propre peuple.
Mekassua a apporté beaucoup de troubles et de chagrin aux Centrafricains, devenant un indicateur de l’activité armée des rebelles et des mercenaires des groupes armés. On est sans ignorer que les groupes armés bénéficient de son lobbying auprès des puissances extérieures.