RCA: Jean Serge Wafio épinglé par la justice dans l’affaire l’opposant avec le premier ministre Ngrebada

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Jean Serge Wafio

Par Cyrille YAPENDE

Bangui 21 mai 2021—(NdjoniSango) : Dans l’affaire le concernant avec le Premier ministre Firmin NGREBADA, l’ancien ministre Jean Serge WAFIO a été condamné par le tribunal correctionnel le jeudi 20 mai 2021 à Bangui, suite à sa publication sur les réseaux sociaux révélant  des accusations d’empoisonnement de l’ancien Premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI par son successeur.

Jean  Serge WAFIO et Firmin NGREBADA, le tribunal correctionnel a rendu son verdict blanchissant l’actuel Chef du gouvernement d’un supposé cas d’empoisonnement de l’actuel Président de l’Assemblée nationale. Une affaire dans laquelle il avait été suspecté d’être l’auteur par l’opposant Jean Serge Wafio.

Suite à cette accusation jugée « fallacieuse », le Premier ministre avait saisi en justice, après sa publication sur les réseaux sociaux le Président du PDCA, au courant du mois d’avril 2021 afin que la vérité soit rendue sur cet acte d’empoisonnement.

Après l’audience faite le 17 mai 2021, le tribunal correctionnel a condamné jeudi dernier, Jean Serge Wafio à quatre ans de prison ferme et 5 millions de francs CFA à titre de dommage et intérêt au Premier ministre Ngrebada. Le tribunal a qualifié les propos de Wafio de « diffamatoires » et que l’intéressé ne pouvait être dédouané au titre de la bonne foi.

« Le tribunal a décerné aussi un mandat d’arrêt contre monsieur Jean Serge Wafio, et lui a interdit l’exercice des droits suivants : l’éligibilité pour 10 ans, le droit d’être nommé dans les hautes fonctions d’état. Le tribunal a condamné Jean Serge Wafio à servir au premier ministre une somme de 5 millions de francs CFA à titre de dommage et intérêt », a indiqué Me Jean Hilaire Zoumaldé, l’avocat du premier ministre.

Or, le verdict donné par le tribunal correctionnel n’a pas d’effet direct sur l’opposant Jean Serge Wafio qui réside depuis plus de deux ans en France. Sur cette question, l’avocat du Premier ministre a avoué que l’accusé n’a pas d’adresse sur le territoire national pour que le procureur puisse donner un mandat d’arrêt aux agents de la police judiciaire.

« Il n’y a pas eu de procédure abrégée car le jugement a été rendu en présence de l’avocat de l’accusé, qui a agi en vertu d’un mandat régulier », a-t-il conclu.

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