Par Marly Palas
Bangui 1er juin 2021—(Ndjoni Sango) : Partout ailleurs, si on parle d’une personne nommée, responsable d’une telle institution ou entreprise, on voit de facto sa capacité à se défendre devant l’opinion publique nationale et internationale. En Centrafrique, si on se rapproche des entités administratives du pays, on se rend compte que la plupart des responsables ne sont pas du domaine des postes qu’ils occupent. A cela, on se pose la question de savoir si le contexte de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, existe vraiment en République centrafricaine ?
La République centrafricaine comme tous les autres pays du monde est remplie des cadres intellectuels et administratifs, formés dans de différents domaines. Mais la réalité sur le marché du travail, diffère. Car, si on essaie de parcourir plusieurs départements administratifs qu’occupent certains cadres du pays, on se rend compte que bon nombre de responsables de ces institutions, ne sont pas du domaine, mais ils essaient juste de tâtonner pour assurer parce qu’ils sont parvenus à ce poste par affinité ou encore par compensation ; soit parce qu’ils sont de la même région, ethnie ou ils appartiennent à la famille des dirigeants. A cet effet, on se pose la question de savoir si le contexte de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut existe vraiment en Centrafrique ?
Pour cause, aujourd’hui, il se pose un réel problème de communication dans plusieurs administrations centrafricaines. Car, à chaque expertise ou inspection faite dans ces administrations, on a de la peine à avoir de bonnes informations, parce que le chef de tel ou tel organe n’est pas du domaine. Ce qui représente un danger pour le pays.
Il convient de souligner que le bon fonctionnement d’une administration repose sur la capacité des cadres biens formés pour défendre tel ou tel domaine auquel, ils sont appelés à diriger. Car nommer l’homme à la place qu’il faut, contribue au développement d’un pays.
