Par Thomas KOSSI
Bangui 8 juin 2021-(Ndjoni Sango): L’ambassade de la France à Bangui a connu un incendie. Quelques semaines plus tard, Orange, une technologie de communication moderne très prisée en Centrafrique, s’enflamme. Que peut penser un observateur de la vie politique devant des faits aussi parlants ?
Bien de compatriotes se demandent encore, qu’est-il arrivé à cette bâtisse qui abrite les lourdes et grandes affaires que l’ex souveraineté coloniale mène dans son territoire d’antan ? Car, un matin, le peuple apprend que l’ambassade française est partie en fumée. Par qui ? Comment ? Et enfin, pourquoi ?
Jusque-là, ces questions restent en suspens, vu que l’on veuille bien savoir qui a pu oser se jeter dans la gueule du lion.
Des jours suivants cette tragédie, les bureaux d’Orange sont dépassés par les hautes flammes qui ravagent tout ce qu’ils contiennent. L’on sait par ailleurs, que cette triste étape couvre une propriété française installée chez nous. A la même considération, le feu a été présent et les conséquences sont énormes. Des Centrafricains œuvrent-là. Les lots des papiers sont considérables.
Les pertes, en écoutant l’un des responsables intervenir, pèsent lourdes. Seulement, c’est encore une exploitation des anciens maîtres de l’entité qui souffrent dans le pays national. Que dire enfin ?
Des plaintes allaient dans le sens de croire que la République centrafricaine joue carrément à la francophobie. Ces regrettables faits si monstrueux expriment-ils ce sentiment du rejet de la France ?
Question qui appelle que la communauté internationale se penche dessus pour tirer la véritable moelle pépinière vu que ces penchants, qu’ils soient bons ou mauvais, gardent leur richesse de souveraineté.
L’actuelle vie politique et diplomatique repose sur une coïncidence complexe. Tout s’entremêle, tant l’un a besoin de l’autre de sorte que l’homogénéité se confonde au vu d’une ressemblance de points de vue.
Vivre à vase clos, constitue un marasme qui n’appelle que la guerre froide pendant que le veux le plus impliquant, se veut se donner la même main qui sauve. C’est cette même main que tous invoquent pour les multiples incendies qui déstabilisent et qu’elle œuvre comme il faut au bien-être de l’humanité.