Par Mamadou NGAINAM
Bangui 9 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Des doutes sont aujourd’hui soulevés sur les compétences du chef de service administratif et financier de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), le nommé Moussa Soumaïne. Celui-ci a été recruté à ce poste à peine 2 ans à base des diplômes dont l’authenticité reste à vérifier, si bien qu’il se pose un problème de compétence en matière des finances dans ce service.
Logiquement, il est une obligation de passer à un contrôle minutieux des diplômes et enquête de moralité des candidats à des postes de responsabilité au cours du processus de recrutement afin d’arriver à l’homme qu’il faut à la place qu’il faut dans les administrations de l’Etat.
Si cela est réellement le principe dans la procédure de recrutement, mais l’on se demande pourquoi ce principe ne pouvait pas se faire lors du recrutement d’un chef de service administratif et financier de l’Autorité nationale de l’aviation en Centrafrique ? Le cas de Sieur Moussa Soumaïne dont les compétences sont remises en cause, mérite d’être souligné.
En effet, Moussa Soumaïne a été recruté, bientôt deux ans, comme chef de service administratif et financier de l’Autorité nationale de l’aviation. Suite à son recrutement par affinité, il se pose un souci de compétences et de collaboration, si bien que ses collaborateurs ont du mal à œuvrer convenablement selon la philosophie de travail assignée à cette noble société d’état qu’est l’ANAC.
Brillé par une incompétence notoire, le chef de service administratif et financier manigance par tous les moyens pour semer la division au sein de ses collaborateurs, créant ainsi un gène au sein du personnel de cette société. Selon nos informations, des menaces et injures sont devenues le vocabulaire quotidien du Sieur Moussa Soumaïne vis-à-vis de ses collaborateurs qui se demandent ce qui justifie un tel comportement dans une administration publique comme celle de l’ANAC. Cela se passe au vu et au su du Directeur général de l’institution.
D’après nos investigations, l’attitude du chef de service administratif et financier de l’ANAC peut se justifier au niveau de ses parcours scolaire et professionnel. Il se trouve que l’homme qui a été recruté à ce poste ne dispose pas de diplômes en la matière. Le Sieur Moussa Soumaïne a falsifié des documents administratifs pour se faire recruter à l’ANAC. Des doutes planent sur l’authenticité son diplôme universitaire et ses certificats de travail.
Il suffit de faire la curiosité sur son acte de naissance et son certificat de nationalité pour se rendre compte d’un faux document de son état civil. Ce qui est étonnant, le numéro (371) sur son acte de naissance est tout différent de celui (65) sur son certificat de nationalité.
Ensuite le diplôme de Sieur Moussa Soumaïne qui veut faire croire à tout le monde qu’il est détenteur d’un master en finances à l’Institut de commerce et de gestion, un établissement d’enseignement supérieur technique privé en France. On se pose juste la question de savoir, dans quelle université du monde, il est possible de marquer sur un diplôme « Master de Finance », si n’est pas « Master en Finance »? Pire, le format de son diplôme de « Master de finance » ressemble nettement à un document falsifié.
Dans son dossier de candidature pour ce poste, il a introduit un certificat de travail d’une entreprise KITEA en Guinée équatoriale où il aurait été recruté en qualité de Directeur de l’audit et de contrôle et interne. Or, d’après nos investigations, il se trouve que KITEA est une société à responsabilité limité (SARL) spécialisé dans les ventes des produits électro-ménagers, et qui et ne peut en aucun cas recruter un Directeur de l’audit et de contrôle et interne.
Enfin de compte, on se demande sur quelle base et à travers quelle procédure, le Sieur Moussa Soumaïne a été recruté à ce poste du chef de service administratif et financier de l’ANAC ? N’y a-t-il pas eu une enquête de moralité et de certification minutieuse de ses diplômes? Car, les conséquences sont là aujourd’hui. La question de compétence en la matière et de probité morale se pose aujourd’hui dans ce service. Et cela a négativement impacté sur le climat de travail au sein de l’institution.
Il est indispensable que la Haute autorité de la bonne gouvernance (HABG) et la Cour de compte se penchent sur les administrations de l’Etat telle que l’ANAC pour assainir les servies de l’Etat pour que la politique de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut soit une réalité en RCA. Le cas de Sieur Moussa Soumaïne n’est qu’un prototype de nombreux cas dans l’administration centrafricaine.
Voici l’adresse figurant sur le diplôme de votre frère Centrafricain. C’est un centre d’accueil pour insertion, ce n’est pas un Institut de Formation universitaire. Nous avons découvert un FAUX DIPLÔME d’un dénommé BAKOA. Ce centre ne dispense pas de cours ni formation universitaire. Il faut engager une procédure Judiciaire tout de suite pour FAUX USAGE de FAUX. Si vous voulez vérifier l’authenticité des diplômes de vos ressortissants en France, dites leur de vous donner leur Numéro National d’étudiant et vous nous communiquer. Merci Projet européen « Centre d’accueil et de préparation à l’intégration – CAPI » 69-71, rue Archereau 75… Lire la suite »