WILPF-Centrafrique plaide pour la ratification du traité portant interdiction des armes nucléaires

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Session de plaidoyer de WILPF Centrafrique sur la ratification du traité interdisant les armes nucléaires en Centrafrique @crédit photo Cyrille Yapendé

Par Cyrille YAPENDE

Bangui 2 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : WILPF-Centrafrique organise un atelier de haut-niveau de plaidoyer pour la ratification du traité portant interdiction des armes nucléaires en République centrafricaine. Cet atelier de plaidoyer du jeudi 1er juillet 2021, vise à chercher une idée globale de chaque thématique devant enrichir leur message de plaidoyer.

Signé par la République centrafricaine en 2017, le traité portant interdiction des armes nucléaires n’a pas été ratifié par l’Etat centrafricain. Le traité interdisant les armes nucléaires est un instrument de prévention du droit international, comme le sont tous les traités de désarmement.

Pour aboutir à la ratification de cet instrument, l’organisation Women’s International League for Peace and Freedom en abrégé WILPF, en partenariat avec International Campaign to Abolish Nuclear Weapons en abrégé ICAN, organise cet atelier de plaidoyer à l’endroit des dirigeants nationaux dont la Présidence de la République, l’Assemblée nationale et le gouvernement, afin que ce document puisse être ratifié dans un bref délai.

A travers cet atelier, cette organisation féminine milite pour que le Centrafrique participe à la voix délibérative à la réunion des États Parties au Traité, qui se tiendra du 12 au 14 janvier 2022 à Vienne,  en Autriche. Et l’effet de ne pas ratifier ledit traité, le pays va se représenter sur le statut d’observateur pendant cette réunion de haut-niveau.

A la suite de cet atelier, WILPF-Centrafrique est confiant que les autorités centrafricaines vont ratifier ce traité qui est, selon la Présidente cette organisation, « la meilleure façon de prévention ».

« La meilleure manière de se protéger contre un fléau, c’est la prévention. Nous aimerions faire partie de ce traité pour que d’autres pays puissent nous apporter leur aide en évitant que les armes nucléaires pénètrent sur le territoire centrafricain »,  a déclaré Bernice Ouango-Ndackalla, Présidente de WILPF-Centrafrique qui a ajouté que la ratification de ce Traité sera, pour eux les Centrafricains, une protection et offrirait des opportunités pour sécuriser leur pays, la République centrafricaine.

Aujourd’hui, le risque d’utilisation des armes nucléaires reste encore élevé qu’au plus fort de la guerre froide. Les États dotés de l’arme nucléaire modernisent leurs arsenaux, engageant d’énormes sommes d’argent dans le cercle vicieux d’une nouvelle course aux armements nucléaires.

Le traité Interdisant les armes nucléaires (TIAN) est le premier accord multilatéral établissant un ensemble complet d’interdictions applicables à l’échelle mondiale. Il a été adopté aux Nations Unies à New York le 7 juillet 2017, avec le soutien de 122 États dont 42 africains et ouvert à la signature le 20 septembre 2017. C’est en cette occasion que la République centrafricaine l’a signé, figurant ainsi parmi les premiers Etats à le faire.

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