Par Thomas KOSSI
Bangui 8 juillet 2021—(Ndjoni Sango): La guerre que la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) mène pour le pouvoir de l’Etat, fait son overdose ces jours-ci. Combien de filles et fils de ce pays meurent au jour le jour ?
Les rues de la capitale, à longueur des journées, sont encombrées par des corps des Centrafricains. Qui sont-ils ? Et pourquoi doit-on à chaque instant pleurer ceux qui s’en aillent ? Même des parents, des êtres chers, des amants, ne peuvent se contenir devant la méchanceté de la mort ignorante. Celle-ci arrache tout sans n’avoir aucun état d’âme. Mais cette injustice se fera jusques à quand au berceau des assassinés hier de Seleka et présentement de la CPC ?
La Coalition des patriotes pour le changement a imaginé qu’elle tuerait de nombreux ressortissants de la contrée. Les calculs, plus exactement, les mathématiques mortuaires en Centrafrique, le leader François en avait fait une science naturelle. Tant les débuts connaîtront ceci et la fin cela. Y tenait-on compte de la présence des alliés qui allaient déchaîner le combat ?
Pas du tout. C’est alors que les penchants sans mesures préventives font suffisamment blocage à l’heure de la victoire manquée. La guerre se mit en place. Aura-t-on gagné selon les idées précurseur es ? Réfléchissons encore un peu.
Quand vous décidez mener une terrible guerre, les précautions normales doivent être prises. Les avait-on prises ? Une question reste cependant à poser. Toutefois, rien ne marche et les reculs de l’ennemi semblent patauger. Devons-nous nous pencher sur cette affaire ? Le pays nous appartient, et le vivre sans croire à le sortir du malheur, fera voir notre misérable souffrance.
La CPC a voulu se battre. Les terrains ont montré ce qu’il fallait faire. Tout reste encore à jouer. Entre temps, des engins de tout calibre, petit et grand de combat, ont été donnés à dessein.
Fort malheureusement, la portée de cette donation retombe sur l’être à défendre en ces heures. Le pauvre citoyen lambda meurt à petit feu parce que nous aurons provoqué nous-mêmes cette descente aux enfers.