Par Marly Pala
Bangui 22 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : Ces derniers temps, de nombreux Centrafricains meurent tragiquement, suite à des accidents graves, causés par les camions qui transportent des bœufs ou encore les grumiers. A cet effet, que peuvent faire les autorités centrafricaines pour stopper cette hémorragie qui décime les pauvres citoyens ?
La République centrafricaine manque cruellement de grandes artères pour faciliter la circulation des gros camions de transport. Ce qui fait que les avenues, les rues et autres axes sont bourrés de véhicules de commerce, voire des particuliers, mais aussi des motocyclettes et des piétons. Mais la plus grande inquiétude est basée sur les graves accidents qui sont parfois causés par ces gros engins.
Ailleurs, les autorités routières veillent sur la réglementation de la circulation des gros véhicules afin d’éviter des incidents. Mais en Centrafrique, ces camions n’ont pas d’heures fixes pour le convoi. Ce qui provoque parfois des accidents graves tant dans la capitale que dans les villes intérieures du pays.
Ajoutons à ces problèmes des grandes routes, le manque de tête de stationnement de ces engins, ce qui fait qu’on peut regarder des véhicules de commerce et des grumiers qui longent les bords des avenues, rétrécissant ainsi les routes et empêchant la circulation.
N’y a-t-il pas une volonté politique de réglementation la circulation routière?
Il faut aussi souligner que ces accidents proviennent souvent du manque d’entretien de ces véhicules qui transportent les marchandises et les bœufs. Car, beaucoup de Centrafricains se lancent ces derniers temps, dans le système de mise en location, des vieux camions qui ne sont pas entretenus et avec des prix abordables. Et une fois dans la circulation, des pannes surgissent et créent des dérapages, causant ainsi, des accidents graves et mortels.
Ce constat vient suite à de nombreux accidents survenus lors des dérapages de ces camions de commerce mal entretenus, provoquant ainsi beaucoup de pertes en vies humaines.
Si les autorités centrafricaines veillent sur ce phénomène et réglementent la circulation routière, le taux de mortalité causé par les accidents de la route connaîtra une baisse.