Par Marly Pala
Bangui 5 août 2021—(Ndjoni Sango) : Le sport est un domaine capital qui facilite la paix et la réconciliation entre les peuples des pays. En Centrafrique, ce domaine semble ne pas être une préoccupation pour les autorités compétentes, alors que le pays fait face à une crise sécuritaire aigue. Et si on s’adonne aux sports pour oublier les psychoses provoquées par les violences armées ?
Beaucoup de pays au monde sont connus et développés, grâce au sport. Car il facilite la cohésion sociale, le vivre ensemble et ramène la paix entre les peuples, même les plus déchirés.
Mais en République centrafricaine qui est un pays post-conflit, suite à des multiples antagonismes armés, le domaine du sport est relégué au dernier plan par les autorités compétentes, tant bien même que beaucoup de ses fils en pratiquent.
Pour preuve, on entend rarement parler de la République centrafricaine dans des grandes compétitions internationales, faute de financement et un réel manque de volonté politique envers ce secteur. Alors que le sport unit le peuple, surtout pour un pays comme la Centrafrique, longtemps meurtri par des guerres tribales et ethniques qui ont divisé ce peuple.
Aujourd’hui, la plupart des informations et communications ne sont basées que sur les exactions et violences faites d’une part, par les groupes armés et des bavures des forces loyales d’autre part, semant ainsi la panique et la psychose parmi les communautés et ternissant l’image du pays de « ZoKouèZo » aux yeux du monde. Pourquoi ne pas privilégier le sport au détriment des conflits armés ?
Il faut rappeler que ceux qui détiennent les armes pratiquent et aiment aussi le sport. Et si les dirigeants du pays subventionnent de manière efficace et sincère, ce domaine tant au niveau national qu’international, les criminels, mêmes impitoyables qu’ils soient, baisseront leurs armes pour applaudir les sportifs. Et le monde entier parlera de la Centrafrique, mais non des groupes armés, mais du vivre ensemble.