Par Thomas KOSSI
Bangui 20 août 2021—(Ndjoni Sango): Pas plus tard qu’en cette matinée vers 8 heures, le public crie au cambriolage. En effet, un beau gars vient d’être surpris en train de vouloir subtiliser quelques chose dans la maison de Georges qui vend non loin de chez lui.
La victime, très emportée par cet acte horrible, ne cesse de répéter : « En tout cas, pour ce matin, l’on emportera rien de chez moi. Je montrerai que je suis farouche pour ce que l’on ne cesse de me faire… »
Ne pouvant pas se retenir vu que le cambrioleur est là avec les pièces à trimballer, Georges a dans sa main, un coutelas qu’il roule doucement devant coûter la vie au bandit surpris la main dans le sac.
Il y a de cela presque une semaine, le vendeur s’est fait prendre deux appareils portables, un poste radio, une valise d’habits et également bien d’autres choses. Cela se faisait aux environs de 2 heures du matin pendant qu’il sommeillait tranquillement dans son lit.
Seulement à son réveil, combien ne sera-t-il pas surpris qu’il vient d’être dévalisé ! On lui apprendra que deux jeunes gens ont fait le malheur et qu’ils seraient en train de profiter de leur avoir subtilisé.
Ce matin donc, ne dormant guère et ayant surpris le saboteur en train, il va lui faire savoir qui, il est, exactement. Dieu merci, le public s’est formé et tout le monde a les yeux braqués sur le malheureux garnement Fidèle, âgé de près de 23 ans, dont des « avocats défenseurs » prennent le coup pour que son sang ne coule pas. Vu que le poste de police est à l’entrée du marché Gobongo, on le conseille vite devant atténuer la haine de Georges.
Comme le pays ne donne pas le travail à qui en veut, l’on fait de son mieux pour boucler la boucle. Mais est-ce autant forcer la porte d’autrui pour que la famine soit mise à l’écart ? La plomberie, et bien d’autres choses encore pourraient s’aligner afin que l’on résolve la situation de la faim générale.