Par Thomas KOSSI
Bangui 22 septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Un problème qui fait sourciller le citoyen lambda, c’est le fait que le gouvernement ne fait pas le suivi des actes qu’il pose. Quelques décisions qui, au départ fermes, ont été prises, dommage que cela fait grand défaut de le suivre de très près. Alors, pourquoi prendre de telles décisions ?
Les chambres à la cité universitaire deviennent en quelque sorte une maison louée par un habitant quelconque. Un étudiant qui aura bénéficié de cette possibilité, en devient un propriétaire de longue date.
Même fonctionnaire de l’Etat, il reste et demeure le titulaire numéro 1 de cet avantage. Est-ce normal qu’un seul individu s’approprie de ce qui est à l’avantage de la société ? Mais que fait donc le responsable en la matière ?
Les rues de Combattant, Gobongo, Pétévo et PK 12 qui ont été, un moment donné, pris en otage par les commerçantes et commerçants, sont encore remplis de vendeurs de toute espèce en ces moments. Cependant, le contrôle que les Forces de sécurité intérieure (FSI) et les gardes municipaux menaient à tout instant, donnait de la propreté aux environs.
A l’exemple du marché Combattant qui ouvre la voie sur l’entrée et la sortie de la République centrafricaine. Réfléchissons un petit peu pour faire de cette contrée un vase touristique. Nous avons ce droit, n’est-ce pas ?
Et puis, les Eglises qui naissent comme des champignons, comment allons-nous les réglementer ? Et pourtant, à une époque, une voie officielle s’est élevée dans le sens de voir tout cela en recul, vérifier la position de ceux qui font office de serviteurs de Dieu. Réglementer les prières qui se font à des heures de repos.
Malheureusement, la contestation, le tollé du public, tout cela s’est tu sans que personne ne dise quoi que ce soit. Cette manière de conduire le pays mènera les gens et leurs agissements au fond du fleuve Oubangui, d’où les poissons sont rares à nourrir les hommes qui les voient évoluer. Arrêtons-nous là.
« En politique, comme quelqu’un l’a souligné, se fait sans émotion. Tout est question de rapport de force. Pour rallier un adversaire, il faut d’abord l’écraser ». En clair, même si ce n’est pas aujourd’hui que l’on peut gagner, un de ces quatre matins, vous aurez raison. Tant le temps a la grande chance de tout ravir, en bien ou en mal. Ne peut-on pas croire en cela ?