Par Thomas KOSSI
Bangui 11 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Ces jours-ci, de nombreuses femmes ont été abattues par leurs époux. Des familles se sont rebellées pour leur fille tuée, dont le mari assassin, trône dans la ville. Le président de l’Assemblée nationale a élevé la voix pour dénoncer, tant la gent féminine centrafricaine meurt comme des mouches. Que comprendre par ce type de comportement ?
Ce qui choque pour le moment, c’est le portrait de ceux qui massacrent les concitoyennes. La communauté nationale sait pertinemment que parmi les meurtriers, les hommes porteurs d’uniforme battent le plein. Leur confrontation armée avec la CPC leur donne le désagréable goût amer de massacrer sans cesse. Mais s’il s’agissait des rebelles contre lesquels il fallait faire le marmitage, la nation saurait applaudir à 100 mains.
Dommage, ces hommes habillés en tenue que le contribuable achète, incite à en découdre avec ceux dont le sort ne prédispose point à se casser les testicules propres. Ces approches dérangent le jeu prédisposé.
Quand une lignée de parents s’entendent pour condamner un fait suprême ; quand un super député, voix du peuple, se lève hautement pour décrier un cas fatal, il y a de quoi se tenir la caboche.
Parce que le malheur qui couvre cette actualité dénature l’homme centrafricain qui n’aime pas son frère consanguin, si ce n’est sa sœur consanguine. Le désordre que l’on peut noter provient du désastre qui rythme dans le pays.
Tant que l’on n’essayera pas de dépasser la pire vengeance qui habite en nous, les vœux les plus terribles qui sont : l’UNITE, la DIGNITE et le TRAVAIL ne seront jamais le gage devant guider les orphelins de B.BOGANDA à vivoter.