Par Thomas KOSSI
Bangui 18 octobre 2021—(Ndjoni Sango) : Que dire en Centrafrique devant le difficile cas de manque de moyens de communication ? Les matins et les soirs, avant et à la fin du boulot, trouver un moyen de transport coûte cher et se fait rare. Que faire en appelant chacun des filles et fils du pays à remédier à cette entrave ?
Dès le moment où l’heure d’aller au travail se pointe, quelle idée ne se fait-on pas quant à trouver aussi vite que ça un mototaxi, un taxi ou un bus pour se rendre en ville. Du lever du soleil à son coucher, ce problème frappe l’esprit.
Et pourtant à Bangui et dans l’arrière-pays, des engins se mettent en place pour servir le travailleur. Malheureusement, les contraintes naissent au jour le jour, et le public reste assoiffé de moyens de transport.
Depuis que la RCA est devenue un mur où tout se casse en un temps record, la volonté des vivants se cassent également. Des automobiles de tout genre, motocyclettes et autres, qui exigent des dépenses extrêmes, les hommes en achètent. Pour eux-mêmes avant tout et pour les autres ensuite.
En fin, les voilà qui pensent commercialement à tout le monde. N’est-ce pas adorable ! Dommage, on ne pense pas préserver ces biens pour le profit du monde en général mais de les caillasser au contraire en un instant éclair. L’on fait et joue sa propre fantaisie. C’est alors qu’aujourd’hui, les véhicules sont rares sur le tronçon menant le plus souvent au cœur de la ville.
Et la volonté des concitoyens sans éducation aucune ne bat la rue qu’avec des insolences intolérables et basses. Chauffeurs mais surtout les receveurs montrent que sans eux, personne ne fera rien pour le pays. Où et quand cette diablerie des possesseurs de moyens roulants fera cette triste gloire que les uns et les autres ne peuvent que rejeter le méfait ?