M.MOUSSA SOUMAÏNE A
Chef de Service Administratif et Financier Monsieur le Directeur de Publication
De l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile du Journal « NDJONI SANGO »
– ANAC-Centrafrique- Bangui – RCA
Objet : Droit de réponse
Monsieur le Directeur,
Dans votre parution N° 170 du mercredi 09 Juin 2021, page 05, vous avez publié un article intitulé « L ANAC-Centrafrique dispose-t-elle réellement d’un chef de service administratif et financier qualifié ? »
Cet article qui est signé de monsieur Mamadou NGAINAM, affirme entre autres, que des doutes planent aujourd’hui sur la compétence du chef de service administratif et financier de l’ANAC-Centrafrique, le nommé Moussa SOUMAINE.
Monsieur le Directeur, cet article s’est inscrit dans une démarche de calomnie, de médisance et de propos purement mensongers, à l’endroit de ma modeste personne et allant jusqu’à me traiter de faussaire (falsification de mes diplômes, Certificat de Nationalité, certificat de travail, etc.).
J’ai été très étonné, en lisant cet article, du caractère grotesque et diffamatoire car, son auteur ou ses éventuels commanditaires avaient une volonté manifeste de s’attaquer à ma personne.
A cet effet, je tiens à apporter les précisions suivantes :
- Concernant mon recrutement à ce poste, je tiens à rappeler pour votre gouverne, que c’est à l’issue d’une mission d’audit effectuée par l’inspection Générale d’Etat (IGE) , appuyée par l’Inspection Générale des Finances (IGF), que ces deux imminents organes de contrôle de l’état ont mis en lumière les défaillances et incompétences de la personne en charge du traitement de système des informations comptables et financières de l’ANAC-Centrafrique. Leurs conclusions se résumaient en ces termes je cite « Une comptabilité très mal tenue avec des états financiers ni fiables ni sincères et des détournements systématiques des deniers publics ».
- Comme veut la procédure, s’en est suivie la Notification des Instructions Présidentielles demandant à la Direction Générale de l’ANAC-Centrafrique de procéder au recrutement d’un cadre comptable et financier compétent pour renforcer le Service Financier de l’ANAC-Centrafrique.
- Ainsi, un Appel à Candidature a été lancé et paru dans un quotidien local « LQB N°920» en date du 10 juillet 2019. Et la procédure idoine que mon dossier a été retenu et C’est à l’issu d’un test transparent et rigoureux que j’ai été retenu à ce poste.
Par ailleurs, vous affirmez dans ce même article que j’ai déposé des documents et des diplômes falsifiés. Pour votre information, sachez que tous mes diplômes universitaires requis pour occuper ce poste ont été authentifiés. Rapprochez-vous de l’Ambassade de France, représentant le pays où j’ai obtenu lesdits diplômes. Vous disposez, j’ose croire, de tous les moyens de vérification, en la matière.
Je suis ressortissant d’un prestigieux Institut de Commerce et de Gestion dans le
14éme à Paris, avec un niveau d’étude supérieur de troisième cycle universitaire. Vous êtes libres d’aller vérifier auprès de l’Institut. Adresse : 9 Rue Saint-Lambert, 75015 Paris, France /69-71 Rue Archereau, 75019 Paris, France
Je tiens à vous rappeler que l’ANAC-Centrafrique n’est pas la première structure dans laquelle j’ai commencé à travailler. Pour votre information et tout en vous laissant le loisir, également, de le vérifier, J’ai occupé des postes de responsabilité, au sein des entités ci-après :
- INTERCOGEST cabinet français d’expertise comptable, en qualité de Chef de mission (Paris-France) ;
- APELBAUM CONSULTING ET AUDIT société française d’expertise comptable et de commissariat aux comptes, j’ai été Chef de mission (Paris, France) ;
- SA, comme Directeur Administratif et Financier (Bangui,RCA) ;
- TELECEL Centrafrique, comme Manager en Revenus Assurances Fraude et Risque ;
- KITEA (Malabo) SA et non SARL, comme vous l’affirmez dans votre article, sans pour le temps faire un travail de recoupement. J’ai été comme Directeur de l’Audit et Contrôle Interne.
Je dispose de toutes les preuves irréfutables de mon parcours universitaire et professionnel et vous encouragerai de faire preuve d’une meilleure déontologie, en prenant le temps de vous de procéder aux recoupements nécessaire, avant de publier de telles inepties. En effet, une simple sollicitation de votre part m’aurait permis de vous mettre à disposition tous les documents ou parcours querellés.
Monsieur le Directeur, permettez-moi de vous dire que Je suis outré et me demande qu’elle était la réelle motivation de votre journal, en publiant cet article ?
N’avez- vous pas un service d’enquête et de vérification préalable à la diffusion des articles ?
Avec ce genre d’affirmations purement mensongères qui démontre cette volonté de nuire et de diffamer ma modeste personne, je me pose des questions sur les réelles motivations du signataire dudit article ? Ce qui entame la crédibilité de votre journal car, je me réserve le droit d’engager des poursuites judiciaire contre votre journal et les auteurs de cet article.
N’ayant pas l’habitude de nager dans la bassesse polémique stérile et connaissant, parfaitement, les droits qui me sont réservés, je vous rappelle l’obligation qui est la vôtre d’assurer la publication de mon présent droit de réponse. Et ce, en la forme et dans les délais requis en la matière.
Dans l’attente de la publication de mon droit de réponse, je vous prie de croire Monsieur le Directeur, en l’assurance de ma fraternelle considération.
Fait à Bangui, le 04 novembre 2021
MOUSSA SOUMAÏNE