Par Fofito Matthas
Bangui 7 novembre 2021—(Ndjoni Sango): La RCA est l’un des pays africains où les crises politico-militaires sont devenues un moyen de pression pour les groupes armés et certains leaders politiques. Le but est d’avoir des postes de responsabilités voire même entrer dans le gouvernement pour privilégier leur tube digestif au détriment de la population dont une grande portion meurt de la pauvreté.
Les multiples crises politiques sont à l’origine de beaucoup de malheurs en Centrafrique. Cette situation de crises sécuritaire est provoquée par certains leaders politiques qui sont des ennemis de la paix et qui souhaitent trainer la RCA dans le KO.
Ces situations de crises se sont installées en Centrafrique depuis plusieurs régimes qui se succèdent à la tête de ce pays. Du coup les mercenaires engagés dans la rébellion pour déstabiliser le pouvoir s’imposent en semant la terreur dans les arrières pays pour montrer leur force de nuisances contre la population civile qui jusqu’à lors est considérée comme la principale victime de ces groupes armés.
Avec cette situation doit-on accuser le régime de Bangui de connivence avec les groupes armés avec la main tendue du président Touadera ?
Toutes ces anomalies constatées reviennent à dire que, les leaders politiques de ce pays sont à l’origine de toutes ces hémorragies. En ce sens que cette pratique de reprise des armes est devenue une monnaie courante et une stratégie pour eux de mettre la pression sur le gouvernement afin qu’ils puissent continuer de bénéficier des avantages et autres butins par le sang des centrafricains innocents.
La RCA a eu à organiser plusieurs dialogues pour que ce pays puisse retrouver une paix mais sans succès. Hors, lors de ces concertations et forums, il y a eu des recommandations et suggestions qui étaient des pistes de solutions pour un retour de la paix alors que certains participants autour de cette table de discussion ont des agendas cachés qui consistent à jouer un double jeu en voilant la face pour nuire au processus de la paix. Peut-on parler de la paix si et seulement nos visions ne sont pas les mêmes ?