Par Erick NGABA
Bangui 23 Décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Le gouvernement centrafricain a jugé indispensable de renforcer le dispositif sécuritaire à la frontière avec le Tchad voisin afin de contenir les incursions des mercenaires venus de ce pays en rescousses aux rebelles de la CPC. A cet effet, les éléments des FACA ont placé des piliers frontières marquant les frontières de la République centrafricaine pour éviter les infiltrations illégales sur le territoire du pays depuis le Tchad.
Avec l’implantation des piliers frontaliers, les forces armées centrafricaines seront en mesure d’assurer l’intégrité et la sécurité du pays, en particulier dans le contexte des menaces constantes du Tchad voisin.
En effet, les problèmes à la frontière entre le Tchad et la République Centrafricaine se produisent assez souvent. Cela est dû principalement à l’absence de frontières visibles sur le terrain. C’est une confusion totale qui s’installation à la frontière entre les deux pays. Il convient de rappeler que le 30 mai 2021, les combattants rebelles de la CPC ont franchi la frontière du Tchad dans la région du village de Bang et ont attaqué les forces frontalières de la République Centrafricaine.
Cependant, ne supportant pas l’assaut, ces rebelles ont couru vers le Tchad pour s’échapper à la foudre des FACA. Le bruit et la confusion à la frontière ont fait plusieurs blessés parmi les soldats tchadiens.
Les autorités tchadiennes ont adopté une position agressive, une posture de va-t-en-guerre après cet incident du 30 mai, malgré toutes les preuves de citoyens tchadiens violant les frontières nationales de la République centrafricaine à travers des cartes et des déclarations de témoins qui confirment pleinement la véracité de la nouvelle.
Alors, la décision de marquer la frontière entre la Centrafrique et le Tchad pour la rendre visible a donc été très sage pour la sécurité de la RCA. Cette initiative permet aux FACA de rétablir la sécurité à la frontière avec le Tchad afin de garantir un climat sécuritaire stable à la population de la région face aux menaces récurrentes des groupes rebelles. 
