Par Thomas KOSSI
Bangui 14 janvier 2022—(Ndjoni Sango): Le gouvernement, la Société Civile, les Humanitaires, la MINUSCA, tous ces organes se posent la même question quant au phénomène qui sévit pour le moment avec le mode criminel des groupes armés. Qui les soutient et pourquoi cet embrasement contre le peuple qui ne cesse de mourir ?
Avec les 23 exécutés déjà calculés, qui doit-on accuser ? Les hommes politiques qui font le beau et mauvais temps de la RCA, ne peuvent s’exclure de ce tableau. Bozizé qui nargue son propre pays, fait d’Ali DARASSA, un être sans-patrie, sans domicile fixe, un chef d’Etat-major de ce qu’il fonde comme héritage de ce qu’il entend laisser après lui une fois disparu. Un coup d’âne !
Tous ceux de l’intérieur qui soutiennent d’abord tant bien que mal, la tragédie de la RCA devant disparaître du monde. Pendant ce temps, que pensez ensuite des oiseaux rares de l’extérieur qui se donnent, cœur et âme, devant la liquidation du peuple aspirant à la paix comme souffle de la vie naturelle ? Et enfin de compte, que dire de la nation dont les membres ne peuvent plus lui servir à vivre en paix ?
Voilà une image combien sombre et noire de la République centrafricaine, que l’univers entier se maîtrise tant qu’il veut, pour faire durer le spectacle autant qu’il voudra. C’est un gain qui profite à tous ceux qui s’y plaisent.
Tant venir pour la cause dans cette contrée, fait porter deux pistolets : un à droite, l’autre à gauche. L’on arrange tout en déplorant l’inhumanité qui ronge la matière humaine devant les semblables. Qui y pensera ?
C’est depuis les premières étapes que les mines ont existé. Les deux Grandes Guerres ont vu leurs effets. Que dire si les belligérants venaient à s’asseoir ensemble et se disaient : « Arrêtons dès maintenant la guerre ; la République centrafricaine en a assez porté le sale fruit », comment sera l’avenir dont se chargera notre vie nouvelle ?