Par Cyrille YAPENDE
Bangui 14 avril 2022—(Ndjoni Sango) : Le ministre en charge du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri a été interpellé le 13 avril 2022 par les députés de la nation. Trois points ont été inscrits à l’ordre de cette interpellation, la pénurie du carburant à Bangui, les coupures de l’électricité et la situation de l’eau potable.
Les Centrafricains font face ces derniers temps à certains cas de forces majeurs dont les coupures intempestives de l’électricité, les longues queues d’attente pour s’approvisionner en carburant et la difficulté d’approvisionnement en eau potable. Devant cette situation, le parlement a convoqué le membre du gouvernement en charge de l’énergie sur ces questions qui défraient les chroniques dans le pays.
Après des explications du ministre permettant d’éclairer la lanterne des députés sur cette situation, deux groupes parlementaires à savoir le MCU et le MOUNI ainsi que certains élus de la nation, à titre individuel, ont formulé des questionnements, de recommandations et de contributions sur ces maux qui soulèvent beaucoup d’inquiétudes en RCA à l’heure actuelle.
Le ministre a rassuré les députés qu’il n’y pas de pénurie de carburant dans le pays. D’après lui, c’est une mauvaise gestion au niveau des stations-services qui serait la cause de cette carence de la fourniture très limitée en carburant. «Nous allons travailler pour qu’on puisse vendre du carburant aux clients selon la règle».
Sur la question du délestage et de l’eau potable, le ministre promet: « Nous allons également travailler dans ce sens-là pour voir comment on peut faire la répartition de construction de forages dans l’arrière-pays et moderniser les structures de la SODECA qui sont vétustes ».
S’agissant de la distribution de l’électricité centrafricaine dans la ville frontalière de Zongo (République Démocratique du Congo), Bertrand Arthur Piri a expliqué le transfert de l’électricité dans la ville Zongo résulte des clauses contractuelles. Car, la Banque mondiale qui a financé ce projet a demandé de fournir 1,5 méga au niveau de Zongo.
Cette interpellation intervient dans un contexte où la République centrafricaine fait face à des difficultés liées à la fourniture de carburant et au délestage permanant de l’électricité malgré des réformes dans les secteurs de l’énergie et de l’hydraulique.