Par Cyrille YAPENDE
Bangui 28 avril 2022—(Ndjoni Sango) : La ministre du commerce et de l’industrie, Mboua née Koyassoum-Doumta Léa, a été interpellée le 27 avril 2022 par les députés de la nation sur les flambées des prix de marchandises et autres produits de première nécessité sur les marchés centrafricains.
Interpellée le 17 novembre 2021 par l’Assemblée nationale sur le même sujet, la ministre du commerce et de l’industrie est encore convoquée devant les députés sur les flambées croissantes des prix de produits alimentaires en République centrafricaine. Les élus du peuple veulent, à travers cette interpellation, obtenir des réponses à cette préoccupation qui perdure malgré sa première convocation.
Les députés de la nation ont rappelé que plus de quatre (4) mois après la première interpellation, il n’y a eu aucun changement mais les prix n’ont cessé de triplés voire quadruplés. C’est ainsi qu’ils veulent s’imprégner sur les causes réelles de la persistance de cette flambée des prix qui impacte négativement le panier ménager.
Devant les préoccupations des députés, la ministre en charge du commerce et de l’industrie a déclaré qu’après son interpellation du 17 novembre 2021, elle a mis en application les recommandations formulées par les élus de la nation notamment sur le contrôle des importations et sur les stocks disponibles.
Cependant, « des mesures qui doivent être prises sont en commun accord avec le ministère des finances et du budget. J’ai signalé que les conséquences de la crise sanitaire de COVID-19 et la crise entre la flambée des prix actuellement, vue la conservation des produits par les pays producteurs afin de satisfaire les besoins de leur population et l’augmentation des taxes sur le plan mondial », a-t-elle déclaré.
Sur la solution à moyen et long terme exposée aux députés, la ministre n’a orienté que les investisseurs sont actuellement dans la transformation des produits locales et des matières premières.
Elle a souligné que le premier ministre a mis en place un comité interministériel en vue d’épargner la population de la crise alimentaire. « L’heure est grave pas seulement en République centrafricaine mais dans le monde entier », a-t-elle conclu.
Cette interpellation sur les flambées des prix de marchandises et les autres produits de première nécessité intervient à quelques jours de l’interdiction de l’exportation par les autorités camerounaises de quelques produits, notamment, le ciment, des huiles raffinées, de la farine de blé, du riz et des céréales produites localement.