Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 28 avril 2022—(Ndjoni Sango) : Dans la logique des choses, le choix d’une filière de formation ne doit pas normalement poser des soucis pour la jeunesse qui est censée relever le défi. Or, certains parents s’opposent aux choix faits par leurs enfants en leur imposant toute autre chose que l’option choisie après l’obtention du baccalauréat. C’est ce qui est parfois à l’origine d’un bras de fer entre les parents et leurs enfants.
Pour réussir dans la vie, il fallait fixer des objectifs à atteindre et avoir une vision claire. Ceci devrait être un choix indépendant des jeunes après l’obtention de leur baccalauréat. Or de nos jours, beaucoup des jeunes font face aux bras de fer de leurs parents.
Après les études universitaires, le jeune diplômé est censé être opérationnel afin de mettre à la disposition de la nation les connaissances acquises sur les bancs de l’école durant des longues années de formation. C’est le cas de certains diplômés ont fait un bon choix d’orientation avec un objectif précis.
Cependant dans certains foyers, des jeunes sont confrontés à des difficultés liées aux choix contraire de leurs géniteurs ou ceux qui ont financé leurs études. Cette anomalie met mal à l’aise les futurs cadres qui sont obligés d’accepter le choix de leurs parents au détriment des siens.
Ce qui fait que ces jeunes gens éprouvent des difficultés sur les marchés de l’emploi qui est aujourd’hui rare et saturé en République centrafricaine. Que peut-on dire de ces parents et tuteurs qui imposent le choix à leurs enfants ?
« Les réalités du pays font que certains parents imposent à leurs enfants de ne pas devenir ceux qu’ils ont envie de devenir. Le métier de l’enseignant, journalisme, des forces de défense et de sécurités sont entre autres les options négatives pour certains parents. Lorsqu’on n’est enseignant, on n’a tendance à revenir à l’université où dans les écoles pour transmettre les savoirs. Mais les conditions de travail et le salaire minable de ces filles et fils du pays qui ont opté pour cette carrière démotive les parents qui à leur tour vont déconseiller leurs enfants à suivre cette voie sans avenir », a fait savoir un parent d’élève.
Exercer un métier doit être une passion, un parcours du combattant. La réussite dans la vie active demande beaucoup d’investissements surtout pour le cas de la RCA qui jusqu’à lors manque cruellement des entreprises pour absorber les jeunes diplômés sans emplois.
Certains parents mettent à la disposition de leurs enfants des conditions et des moyens adéquats pour que leurs enfants puissent devenir des ingénieurs, des médecins et autres qui constituent leur retraite.
