Par Armand Zounoua
Bangui 15 juin 2022—(Ndjoni Sango). Le 13 janvier 2021, alors que les Centrafricains aspiraient à la paix, les mercenaires coalisés dans la CPC avaient tenté de marcher sur Bangui afin de déstabiliser les institutions républicaines. Ce coup a été déjoué grâce aux bravoures des forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes et rwandais. Cela constitue un soulagement pour nombreux centrafricains qui vaquent librement à leurs occupations aujourd’hui.
Les élections groupées de décembre 2020 qui ont vu l’accession au pouvoir pour un deuxième mandat du président Faustin Archange Touadera, ont connu des véritables perturbations provoquées par les rebelles de la CPC dirigé par l’ancien président François Bozizé Yangouvonda. Cette coalition a pour objectif principal, le boycott de ces échéances électorales et la déstabilisation des institutions républicaines.
C’est ainsi que le 13 janvier 2021 à l’aube, ces rebelles ont essayé de franchir les portes de la capitale. Heureusement que la résistance des forces gouvernementales appuyées par leurs alliés a été de grande taille. Ce qui a fait que cette tentative néfaste a échoué.
Cela a permis au gouvernement de repousser la CPC jusqu’à leur dernier retranchement, comme soupire Joseph Mboutou, un commerçant du corridor Bangui Douala.
« Auparavant, on croyait à l’existence sans fin des rebelles dans les localités de la RCA. Car, ces groupes armés sont restés pendant des années sans être inquiétés et sèment la panique au sein de la population. Mais aujourd’hui, on assiste véritablement à la traque de ces derniers jusqu’à leur dernier retranchement. Ceci, grâce aux de bravoure de nos FACA et leurs alliés. Nous en sommes vraiment ravis et nous souhaitons que ces offensives continuent jusqu’à ce qu’on n’entend plus parler des forces négatives en République centrafricaine », a-t-il souhaité.
Après cette tentative de coup d’Etat manqué de la CPC et l’assaut lancé par les forces gouvernementales contre ces rebelles, la République centrafricaine essaie de connaître une réelle accalmie et cela a permis la libre circulation des personnes et des biens dans certaines parties du pays dites zones à risque élevé.
