Par Basta BALOUWA
Bangui 27 Juin 2022—(Ndjoni Sango) : La communauté internationale semble oublier les multiples crimes et autres graves violations des droits humains qui ont été commis par l’ex-président François Bozizé, aujourd’hui chef rebelle comme dans sa nature, ainsi que les éléments de sa garde rapprochée et certains de ses proches. Leurs victimes sont encore là dans l’attente de la justice et réparation.
En République centrafricaine, le nom de Bozizé rappelle toujours ces multiples crimes et violations des droits de l’homme perpétrés contre les civils. Ces actes qui ont été perpétrés aussi bien à Bangui que dans les provinces, se traduisent par des assassinats des arrestations, séquestrations, détentions arbitraires et tortures des destructions et incendies des maisons d’habitation des enlèvements, exécutions sommaires et extrajudiciaires des incitations à la haine et au génocide des crimes économiques des actes de nature à compromettre la paix publique.
Le gouvernement centrafricain a lancé un mandat d’arrêt international contre l’ex-président François Bozizé pour ces crimes cités. L’on sait que la garde présidentielle de Bozizé est accusée d’avoir tué au moins des centaines de civils et incendié des milliers de foyers pendant les troubles survenus au milieu des années 2000 et 2003. Certains des crimes les plus graves commis sous sa présidence ont été perpétrés au centre de formation militaire de Bossembélé, connu sous le nom de « Guantanamo ».
Bozizé prend la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une rébellion créée formellement mi-décembre 2020. Cette coalition armée rallie des groupes armés issus de l’ex-Séléka et les groupes anti-balakas. Cette rébellion qui a aussi commis de nombreux crimes contre les civils dès sa création a attaqué Bangui la capitale en janvier 2021 pour renverser le président élu Faustin Archange Touadéra et déclencher une autre guerre civile. Mais, ils ont échoué dans leur plan diabolique, après avoir été confrontés aux braves forces de FACA avec l’appui de leurs alliés russes et rwandais.
Aujourd’hui, ce criminel du peuple centrafricain parle à travers les médias français sur une transition politique sans Faustin Archange Touadéra, et que le peuple centrafricain souffre des manœuvres pouvoiristes du régime de Touadéra. Ce n’est pas surprenant que les chaînes d’information de la presse française offrent aux criminels une plate-forme pour s’exprimer. C’est connu de tous que Paris protège les dictateurs en Afrique qui servent ses intérêts.
Mais la surprise est sa grossièreté quand il parle des intérêts du citoyen sous la houlette du président Touadéra. Peut-être qu’il a oublié qu’il a lui-même tué et déplacé des millions d’habitants de la République centrafricaine.