Par Marly Pala
Bangui 1er août 2022—(Ndjoni Sango) : Afin de recueillir l’avis des parties prenantes au processus de l’élaboration d’un plan forestier, l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) renforce les capacités des communautés sur la gestion des ressources forestières et la restauration des forêts et des paysages dans les régions du sud-ouest et sud-est de la RCA. L’atelier a eu lieu le jeudi 28 juillet 2022 dans la salle de réunion du Complexe sportif 20.000 places à Bangui.
La République centrafricaine est un pays qui a une immense densité forestière, mais inégalement repartie à cause des dégradations avancées dans certaines régions, notamment du sud-ouest et sud-est.
A cet effet, de nombreuses organisations nationales et internationales initient des projets, visant à restaurer ces forêts afin de garantir à l’avenir, la protection des espèces animales et végétales.
C’est dans cette optique que la FAO qui est une Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture a organisé une rencontre d’échanges avec les parties prenantes afin de recueillir leurs avis pour ensuite initier un projet allant dans ce sens.
Selon Maxime Gbaram, point focal du projet SCDF à la FAO, cette rencontre est la phase de formation d’un projet afin de recueillir les avis des parties prenantes pour soumettre aux bailleurs : « Ce projet consiste à renforcer les capacités et la résilience des communautés par rapport à la restauration des paysages et des forêts dans les régions du sud-ouest et sud-est de la République centrafricaine. Car, ce sont des régions où nous avons constaté qu’il y a une dégradation avancée des terres et donc il est important au vu des enjeux climatiques de pouvoir travailler à restaurer ces paysages afin de prévenir les risques de changement climatique. Nous sommes en phase de formulation de ce projet qui vise à apporter une réponse par rapport à la restauration des paysages forestiers. Donc les résultats attendus sont l’appropriation, car c’est un projet inclusif qui nécessite l’implication des différents partenaires ministériels, du secteur privé et de la société civile, pour leur présenter à quel niveau, le projet se situe et de recueillir leurs avis afin de pouvoir finaliser le document et de soumettre aux bailleurs », a-t-il détaillé.
Cette rencontre d’échanges est une occasion pour les parties prenantes de trouver des palliatifs nécessaires pour la restauration des ressources forestières et des paysages afin d’éviter le phénomène du changement climatique.