Par Marly Pala
Bangui 24 août 2022—(Ndjoni Sango) : Ces derniers temps, le processus de désarmement volontaire bat son plein dans plusieurs villes intérieures du pays. Ceci, après des campagnes de sensibilisations lancées par les autorités, visant à désarmer et réinsérer les ex-combattants issus des différents groupes armés, acteurs des crises en République centrafricaine. Ce qui est un symbole du retour de la paix dans le pays.
Les conflits armés à répétition ont constitué un frein au développement de la République centrafricaine. Ces conflits commandités par certains fils du pays ont vu l’entrée en jeu de plusieurs mercenaires étrangers qui sont venus prendre en étau, la majeure partie des localités centrafricaines fragilisant ainsi, la restauration de l’autorité de l’Etat.
Mais après la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation entre le gouvernement et les groupes armés et mise en place des opérations de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion, certains rebelles et détenteurs des matériels militaires se sont adhérés à ce processus et déposent les armes. Ce qui annonce un retour de la paix, comme pense Ephraïm-Didier Yologaza, un citoyen : « Nous avons connu des moments difficiles à cause des évènements qui se sont produits dans notre pays. Cela avait contraint beaucoup de compatriotes à fuir pour s’installer hors du de la RCA. Nous ne pouvons pas vaquer librement à nos occupations, parce que plusieurs personnes que ce soient rebelles ou populations civiles détiennent encore les armes. Mais avec le mécanisme des opérations de désarmement, j’ai constaté que plusieurs groupes armés et détenteurs d’armes sont favorables à ce processus. Ce qui garantit un retour de la paix en Centrafrique. Et je profite pour demander aux autorités de veiller à la réinsertion de ces volontaires qui ont déposé les armes pour leur permettre de s’auto-prendre en charge », a-t-il lancé.
Ce processus de désarmement volontaire des armes et effets militaires est un soulagement pour la majorité de la population qui vit dans la psychose. Mais le grand problème est la réinsertion de ces volontaires, puisque beaucoup attendent des réponses à leurs besoins.