Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 7 septembre 2022—(Ndjoni Sango): La pénurie de carburant qui perdure encore depuis un moment ne constitue pas seulement un obstacle pour les usagers et les automobilistes, mais également pour les écoliers et étudiants qui vont bientôt reprendre le chemin de l’école. Cette crise d’hydrocarbures a provoqué une augmentation du prix de transports en commun si bien que ces futurs cadres auront des difficultés à payer les transports si cette pénurie continue.
Il y’a de cela plus de 4 mois aujourd’hui, où les stations-services manquent de carburant. Cette insuffisance constatée et plaidée par bon nombre de compatriotes joue défavorablement sur l’économie centrafricaine avec un manque à gagner pour l’Etat qui voit ces recettes journalières baisées depuis que cette crise de carburant a frappé les secteurs hydrauliques et les transports en commun.
Selon les analyses et les projections faites, on comprend qu’avec la reprise des classes dans ces divers lieux d’apprentissage, certains élèves et étudiants auront de la peine à se rendre dans leurs établissements respectifs.
Tout ceci à défaut des frais de transports qui sont insuffisants chez certains alors que le secteur des transports en commun connaît depuis un moment une hausse de prix.
« Ça sera difficile pour nous les étudiants de se rendre au cours comme avant si et seulement cette pénurie de carburant persiste jusqu’à la rentrée universitaire. Certains seront obligés de manquer certains cours car, il nécessite de faire un calcul avec ce qu’on nous donne comme frais de transports. J’exhorte nos autorités à doublet d’efforts en trouvant des solutions immédiates pour remédier à cette situation », a déploré un étudiant en 2ème année de droit à la faculté de droit à l’Université de Bangui.
Nous sommes présentement face à une situation qui demande de faire un choix mieux que celui d’avant. Ce problème lié aux manquements de carburant risquera de provoquer un déséquilibre dans les finances de chaque parent.
« Nous les parents qui ne disposent pas de moyens roulants, préfèrent le plus souvent abonner aux conducteurs de mototaxis qu’on avec qui on n’a l’habitude de faire nos courses. Mais avec ce rythme où le prix du carburant a augmenté, on sera dans l’obligation de faire de s’adapter avec cette situation en augmentant les frais de transports de nos enfants avec les abonnés des taxis ou mototaxis ou encore avec les transports en commun en attendant que la situation puisse se rétablir », a suggéré un parent d’élève.
Face à ce dilemme, les parents d’élèves doivent comprendre que c’est une situation qui touche toutes les couches sociales. Du côté du ministère de l’énergie et de l’hydraulique, les hauts dirigeants sont à pied d’œuvre pour chercher voix et moyens afin de fournir du carburant en grande quantité dans nos stations-services dans l’objectif de répondre à la demande massive des usagers.