RCA: l’avortement volontaire, une source de stérilité chez les femmes

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Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 17 septembre 2022—(Ndjoni Sango) : L’avortement volontaire est une pratique interdite et punissable par la loi sauf si la grossesse présente un danger de santé pour la fille ou la femme. Ce phénomène est devenu très courant dans le milieu jeune si bien qu’on se pose des questions sur l’avenir des jeunes filles qui souhaiteront aussi former un couple et avoir des enfants.

Il y’a dans cette République des centres de santé et hôpitaux qui certaines sages-femmes et infirmiers sont devenus des spécialistes d’avortement moyennant une somme de l’argent. Ceci est un risque du moment où la fille ou la femme peut toutefois succomber par la suite ou même devenir stérile à l’avenir.

Les petites pharmacies qui s’ouvrent dans les quartiers dans l’objectif d’assister la population avec les premiers soins, seraient devenues des blocs opératoires pour ce genre de pratique.

Avec cette allure peut-on espérer avoir des filles et femmes fertiles dans l’avenir ? De nos jours, il est préférable pour le couple de se rendre chez un gynécologue pour des séries des examens avant de s’engager dans le projet de mariage et autre. De peur qu’on ne puisse épouser une fille qui était championne d’avortement à l’époque et qui serait incapable de faire des enfants. Cette possibilité de faire des examens peut toutefois permettre au couple de

L’avortement peut se faire si et seulement si la femme enceinte court un danger qui pourrait provoquer sa mort. Cette pratique nuit souvent à la santé de la femme et provoque la stérilité.

« Une femme qui porte en elle une grossesse est le plus souvent exposée à un certains nombres de dangers qui peuvent intervenir si elle ne suit pas normalement ses visites prénatales ou ne fait pas les examens demandés pendant sa période de grossesse. C’est le gynécologue ou le médecin de la femme qui est habileté à faire le pronostic sur l’évolution de sa grossesse pour voir s’il est court un danger et nécessite un avortement », a fait savoir une sage-femme qui requiert l’anonymat.

Les jeunes filles à l’âge de puberté sont parfois les prototypes des avortements. Les professionnels de santé devraient normalement déconseiller cela à ses jeunes adolescentes et non les assister dans cet acte odieux. Où est donc passée la conscience professionnelle?

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