Par Prince Bouanga
Bangui 19 septembre 2022—(Ndjoni Sango) : Depuis la pénurie de produits pétroliers que connait la République Centrafricaines, certains certaines personnes qui travaillent dans les stations-services ont trouvé un moyen malhonnête de se faire de l’argent, privant de nombreuses personnes d’exercer leurs activités quotidiennes.
Les stations-service de la capitale Bangui sont devenues des lieux de corruption et mafia habilement organisées par les pompistes. Si le carburant est considéré comme un produit de première nécessité, c’est dire qu’il joue un rôle crucial dans la vie socio-économique d’un pays et donc, priver les centrafricains de cette denrée s’apparenterait à un crime économique.
Le gouvernement de son côté se bat comme un beau diable pour ravitailler le pays en produits pétroliers mais certaines stations s’abstiennent de bien les repartir aux populations.
Il est midi ce vendredi 16 septembre 2022, des conducteurs de taxi, mototaxi et quelques particuliers très remontés sont rassemblés devant la station total de Relais Sica. Raison de ce mouvement d’humeur, les pompistes refusent de leur servir du carburant au motif que le stock prévu pour la journée est épuisé alors que des personnes considérées comme privilégiées sont servies en contrepartie d’un pot-de-vin qu’elles leur donnent.
« Nous en avons assez, nous voulons être servis, c’est depuis 4heures du matin que nous faisons la queue mais nous ne sommes pas servis alors que des véhicules d’ONG remplis de bidons et d’autres qui ne sont pas dans la queue sont servis, cela est injuste », s’insurge Rodrigue un taximan.
La corruption doit cesser dans ce pays. Les Centrafricains doivent comprendre que c’est dans les moments difficiles que notre solidarité doit s’afficher et s’il y’a pénurie d’un produit et que les autorités se battent pour nous en procurer, nous devons nous le distribuer équitablement.
La gendarmerie et la police doivent redoubler de vigilance pour mettre l’ordre dans les stations afin de rationaliser la distribution du carburant pour que l’économie nationale n’en pâtisse pas.