Par Mamadou NGAINAM
Bangui 28 Novembre 2022—(Ndjoni Sango) : La ville de Bossangoa au nord de la République centrafricaine a subi dans la nuit du 27 au 28 novembre une attaque à la bombe via un aéronef sur la cellule Cotton, l’ancienne SOCADA. Cette attaque imputée aux rebelles de la CPC sous consigne de la France, vise à détruire le tissu économique du pays.
Les rebelles ont désormais un nouveau mode opératoire pour déstabiliser la République centrafricaine. C’est désormais à base des drones et des aéronefs qu’ils lancent des attaques dans les villes du pays pour terroriser la population.
Délibérément, ils ont opté de s’en prendre au tissu économique du pays. Tout ce qui peut procurer de l’économie au gouvernement semble être désormais la cible des groupes rebelles. C’est le cas d’une attaque à la bombe sur l’usine de textile à Bossangoa.
C’était aux environs de 2 heures du matin, que la cellule cotonnière de Bangui a été la cible de cette attaque. Les assaillants ont utilisé un aéronef non encore identifié pour larguer des projectiles sur cette société de stockage et de production de Cotton qui rapporte beaucoup d’argent à la caisse de l’Etat centrafricain. Heureusement, l’attaque n’a pas fait des victimes en vies humaines car, le but serait de détruite l’usine.
Les premiers éléments de l’enquête ont permis de se faire une idée sur l’origine de l’attaque. Selon les sources locales, on suppose que l’attaque est l’œuvre d’un coup orchestré par la France qui sponsorise les groupes rebelles en Centrafrique.
Cette nouvelle tactique des rebelles pourraient un jour leur permettre de larguer des gaz, armes chimiques et des projectifs au sein de la population civile dans le pays. C’est pourquoi, la population doit rester vigilante pour fournir toutes les informations utiles aux autorités du pays afin de mettre hors état de nuire ces bandits armés.