Par Marly Pala
Bangui, le 29 novembre 2022—(Ndjoni Sango). Les fêtes de fin d’année approchent et certains citoyens se sont lancés dans les activités génératrices de revenu à travers l’ouverture des kermesses. Ces lieux de distraction ont pour objectif de permettre aux gens de se distraire après les heures de travail. Mais ils deviennent de facto des lieux où les élèves zappent les cours pour se retrouver. A qui incombe la responsabilité ?
Les lieux de distraction comme les bars dancing, les caves, les paillotes ou encore les kermesses, permettent aux individus, travailleurs de divertir lors de la pause de travail. Et pour cette fin d’année qui s’annonce en République centrafricaine, beaucoup de personnes trouvent comme activités génératrices de revenus, l’ouverture des kermesses.
Ce qui fait qu’on trouve dans certains secteurs de la capitale, des kermesses et plusieurs autres lieux de distraction. Mais qui doit fréquenter ces différents endroits ? On se rend compte que ces derniers temps, beaucoup d’élèves se retrouvent dans les caves et kermesses aux heures des cours, alors que les examens trimestriels s’approchent. Ce qui révolte Innocent Bagaza un fonctionnaire : « Ce que nous observons ces derniers temps dans les kermesses et les caves, nous énervent vraiment. Il est bien vrai qu’on doit se distraire pour se déstresser. Mais à l’allure où on voit ces jeunes élèves et étudiants, on se demande comment ils vont apprendre les leçons pour composer les examens ? Car, même aux heures de cours, lorsqu’on veut sortir en pause, on se frotte avec les élèves, pire encore, en tenue scolaire ou universitaire, qui viennent boire, cependant leurs camarades suivent les cours. Ce n’est pas normal. Il faut que des mesures y soient prises », s’est-il indigné.
Ce constat intervient au moment où on se rend compte qu’un peu partout et pendant les heures de cours, on rencontre des élèves en tenue dans les supers marchés et autres lieux de distraction avec leurs camarades. Pourtant, les parents dépensent de l’argent pour leur scolarité, cependant, ces derniers se montrent insouciants de leur avenir.