Par Marly Pala
Bangui, le 26 décembre 2022—(Ndjoni Sango). La capitale centrafricaine est inondée ces derniers temps par des nuées de poussières, soulevées par les véhicules, voire, le vent qui souffle. Ce qui est un grand danger pour des milliers de personnes en République centrafricaine, surtout en cette période de saison sèche.
La République centrafricaine entre en ce moment, dans la saison sèche. Une période où les centrafricains assistent à plusieurs changements de temps et de l’espace et certains maux. Car, en cette saison, le tarissement des puits, la diminution des fleuves et l’assèchement des plantes se font enregistrer.
Et cette année, la saison sèche est jumelée avec les travaux de réhabilitation des routes dans la capitale Bangui. Lesquels travaux, qui se poursuivent et causent de malheur pour la plupart des Banguissois, à travers le soulèvement des poussières. Ce qui indigne plusieurs usagers et qui demandent une solution adéquate : « Avec l’allure où vont les choses, le pays risque de faire face à des épidémies de maladies. Puisque, les routes réhabilitées ne sont pas bien goudronnées et chaque jour des nuées de poussières se font soulever par les véhicules, les motos et autres engins qui circulent. Ce qui est un grand danger pour la santé de la population. Donc, si les autorités puissent veiller à ce que les travaux soient bien faits ou l’on passe à l’arrosage des routes, cela barrera la route à d’éventuelles maladies contagieuses, qui pourraient surgir suite au soulèvement des poussières », a décrié Juvénal Samapou, l’un des usagers.
Ce constat intervient après que la plupart des populations centrafricaines, habitant les secteurs où les travaux de reconstruction des routes se déroulent, déplorent du fait que les poussières soulevées changent la couleur de leurs maisons, vêtements et provoquent parfois de sérieux problèmes de vue et de la santé.