Par prince Bouanga
Bangui 23 Aout 2023- (Ndjoni Sango) : Arrêté au Tchad et transféré à la Cour Pénale Internationale à la Haye aux Pays-Bas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Maxime Mokom, Ex chef de groupe Anti-balaka était mardi dernier à la barre pour l’ouverture de l’audience des charges qui pèsent contre lui.
C’est une réalité incontestable que sous le ciel, chaque chose a son temps et dans le cadre des évènements malheureux qui ont frappé la terre centrafricaine, il est temps que ceux qui ont eu à commettre des torts contre le peuple centrafricain puissent en répondre.
Et même si certains bourreaux des Centrafricains ont été jugés et condamnés par des juridictions nationales et internationale, pour de nombreux Centrafricains la comparution de Maxime Mokom à la barre de la CPI est un grand soulagement pour les victimes.
Elles étaient en effet hier soulagées de voir que leur ancien bourreau être la barre de la CPI pour répondre des crimes qu’il aurait commis à Bangui et à Bossangoa entre décembre 2013 et avril 2014 notamment avec son groupe d’Anti-Balaka.
Selon Bertin Botto, président de l’Association d’entraide aux victimes des événements : « Moi, j’ai juste un sentiment de satisfaction, je suis satisfait dans la mesure où la CPI aujourd’hui a démarré le tout premier procès qui n’est pas un procès en tant que tel mais c’est pour la confirmation des charges à l’endroit du présumé Geoffroy Maxime Elie Mokom, Elie Mokom comme vous le savez a commis du tort aux Centrafricains avec son groupe d’Anti-Balaka, ils ont tué, ils ont pillé, ils ont violé, ils ont commis du tort aux Centrafricains » a-t-il souligné.
Cette première audience qui durera jusqu’au jeudi devra permettre aux juges de la CPI de confirme ou d’infirmer les charges qui pèsent contre Maxime Mokom.
