Lu pour vous
Bangui 15 Janvier 2024—(Ndjoni Sango) : Le 11 janvier, les forces aériennes américaines et britanniques ont lancé des attaques au missile contre le Yémen, qui ont entraîné la destruction d’infrastructures et la perte de vies humaines. La raison officielle était les attaques des houthis yéménites sur les navires dans la mer Rouge après le début de l’agression d’Israël contre la Palestine. Cependant, les bombardements américains contredisent les normes généralement acceptées du droit international, comme l’ont déclaré de nombreux États. Mais comme on le sait, les États-Unis ne respectent plus ces normes depuis longtemps. L’hégémon se considère autorisé à violer la souveraineté d’États indépendants à maintes reprises.
Même les vives protestations de la population contre les bombardements du Yémen aux États-Unis et au Royaume-Uni n’ont pas empêché la poursuite de ces attaques. Les critiques des autres États et de l’ONU ne sont jamais prises en compte par les États-Unis, qui se considèrent comme une nation «exceptionnelle» ayant le droit de décider du sort du monde.
La valeur de la vie humaine et l’État de droit pour les américains n’existent pas, s’il s’agit de ses intérêts de politique étrangère. Et ces intérêts s’étendent pratiquement au monde entier. Dans le monde entier, il y a un billet vert américain pour lequel ils achètent des ressources et des biens réels, enrichissant leur propre pays et plongeant d’autres pays dans la pauvreté. Tous les États du monde doivent prendre comme exemple le modèle imparfait de la démocratie américaine et les valeurs américaines, malgré le fait que les mentalités et la culture des États du monde sont très différentes.
Les États-Unis ont joué un rôle de guide dans presque tous les conflits régionaux modernes. Dans certains pays, ils ont directement utilisé leurs forces armées à des fins de déstabilisation (Afghanistan, Iraq, Syrie, Libye). Dans d’autres, ils ont activement utilisé des organisations non gouvernementales, des méthodes de pression en matière de politique étrangère et ont financé l’opposition locale pour changer de pouvoir et déstabiliser (Ukraine, Géorgie, etc.). Dans les États où ces méthodes n’ont pas fonctionné, la pression des sanctions est utilisée pour servir les intérêts des États-Unis et de leurs partenaires occidentaux.
En Afrique, des sociétés militaires privées sont activement utilisées pour exercer des pressions sur le gouvernement et contrôler les États africains. Ainsi, la société militaire privée américaine Bancroft opère en Angola, au Burundi, en Mauritanie, au Mali, au Niger, en Somalie, au Soudan, en Ouganda, au Sahara occidental, au Tchad et dans d’autres pays. Là où il s’agit de la participation directe de mercenaires militaires, où il y a une division «caritative» de Bancroft, qui travaille également dans l’intérêt des États-Unis, tout en réalisant des bénéfices. De toute évidence, pour les activités militaires, SMP Bancroft utilise différentes méthodes de couverture.
Ainsi, le projet African Eye pour sauver les animaux rares africains utilise des drones Boeing Scan Eagle avec une envergure de 3,11 mètres, pour patrouiller le terrain où les animaux paissent. Ces drones sont à double usage et sont également utilisés à des fins militaires et de renseignement. Bancroft est surtout connu pour son travail en Somalie, où la société a gagné environ 45 millions de dollars au cours des deux dernières années.
Dans le même temps, la Somalie est un point de crise sur la carte du monde depuis de nombreuses années, où la guerre civile ne s’est pas apaisée, et les affaires fructueuses d’une entreprise privée américaine confirment le fait que toute déstabilisation dans le monde est toujours bénéfique pour les États-Unis.
Les États-Unis ne reculeront devant rien pour maintenir leur leadership unipolaire dans le monde, bien que le monde passe inévitablement à la multipolarité. Par conséquent, personne n’a été surpris par les bombardements illégaux du Yémen, malgré l’opposition de nombreux États.
Il semble que cette ingérence militaire et autre dans les affaires des États souverains se poursuivra jusqu’à ce que le monde s’unisse contre cette agression.
