Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 26 novembre 2024—(Ndjoni Sango): Le projet de loi sur le statut juridique des agents étrangers a été au cœur d’un débat entre le docteur Mario Azou Passonda, enseignant chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques à l’université de Bangui avec les professionnels des médias, à l’hôtel quatre saisons. Cette rencontre a permis au modérateur de débattre entre-autres le rôle des agents étrangers dans un pays, le projet de loi centrafricaine au regard des législations sur les agents étrangers et les avantages de ce projet de loi en République centrafricaine.
Après le tour des leaders des plateformes de la société civile, c’est au tour de l’enseignant chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques à l’université de Bangui d’étayer la lanterne des Centrafricains sur ce projet de loi renvoyé par les élus de la nation au gouvernement pour manquement d’information.
Assisté des experts, le docteur Mario Azou Passonda après ces recherches scientifiques a fait une étude comparative de ce projet de loi centrafricaine avec celles des autres pays à savoir la France en juillet 2024, les Etats-Unis en 1939, la Russie et la Géorgie.
Dans ces propos, il a détaillé à travers des exemples que la RCA n’est pas le premier à emboiter le pas et appelle les élus de la nation à adopter cette loi pour préserver la souveraineté de la RCA mais également freiner l’influence étrangère.
Selon le modérateur de cette conférence, cette assise consiste à faire une analyse comparative de ce projet de loi avec celui des autres Etats.
« La conférence de ce matin fait suite à un travail de recherche que nous avions eu à mener au sein de l’université de Bangui suite au renvois de projet de loi similaire sur le statut juridique des agents étrangers en République centrafricaine par l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi a été élaboré par le gouvernement à travers le ministère de l’administration du territoire alors il est judicieux de prendre ce projet de loi, le comparer et l’analyser avec le projet de loi des autres Etats notamment la loi anglaise, française, américaine et aussi australienne », a fait savoir Dr Mario Azou Passonda, enseignant chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques à l’université de Bangui.
Il a par la suite rappelé en quoi ce projet de loi a une importance capitale pour la population centrafricaine.
« Récemment en Géorgie, on n’a vu un projet de loi similaire qui a défrayé la chronique dans les médias et sur les réseaux sociaux. Donc, il ne faudrait pas que la même chose puisse arriver en République centrafricaine. C’est pourquoi, j’ai commencé par le public universitaire afin que les étudiants puissent être informés. Et aujourd’hui, nous sommes en train de l’étendre en faveur de la population à travers vous les professionnels des médias pour que chacun de nous puisse comprendre l’importance de ce projet de loi », a-t-il ajouté.
Selon le docteur, ce projet de loi sur le statut juridique des agents étrangers doit être également rigoureux comme celui des autres pays à travers la prison et les amendes en cas de délit. Dans le contexte national, l’amende est fixée à 4.000.000 Fcfa.