Par Alfred RONYS YEMETCHIPA SAWOUYA
Bangui 11 mars 2025 –(Ndjoni Sango) : A l’instar des autres pays, la République Centrafricaine a célébré le 8 mars dernier la journée internationale des droits de la femme sur le thème « promouvoir la participation des femmes et des filles aux instances de prises de décisions et à la consolidation de la paix, gage de développement durable. Cependant, l’on note une certaine incompréhension autour de cette célébration nécessitant une sensibilisation.
La République centrafricaine, comme les autres pays à travers le monde, a ratifié une certaine convention pour le respect des droits de la femme à part entière comme un humain au même titre que l’homme. Mais, force est de constater que cette journée est mal comprise et prête aujourd’hui à confusion dans la communauté centrafricaine.
Beaucoup pense que l’encadrement des confessions religieuses pourrait avoir un impact positif pour faciliter la compréhension de cette journée de 8 mars.
« Nous avons décelé une certaine incompréhension c’est pour cela que vous avez vu l’année dernière et pour cette année d’ailleurs les confessions religieuses essaient de recadrer ces choses pour que les femmes comprennent mieux pourquoi cette journée internationale de femme. D’abord l’incompréhension se trouve au niveau de cet événement, la nature de l’événement. Pour ces femmes il s’agit d’une fête pour mieux dire il s’agit d’une journée internationale de la femme par conséquent ça devrait être une journée de réflexion. Si on se place dans le contexte de ce thème nous sommes censés sans savoir que l’objectif du développement durable qui avait été lancé dans un agenda de 2020 à 2030 atteste que nous sommes dans un monde à égalité de genre et c’est l’ODD 5 », a-t-il déclaré.
II rappelle par ailleurs que les femmes de haut niveau qui occupent des postes de décisions dans ce pays, notamment à l’Assemblée nationale, dans les départements ministériels et autres sont un facteur majeur pour booster les capacités des femmes en RCA à mieux réfléchir.
