Bangui 2 mai 2023— (Ndjoni Sango) :La cherté de vie reste et demeure une préoccupation quotidienne des Centrafricains à faibles revenus. Rares sont les ménagères qui  réussissent à remplir leur panier et à faire manger une fois  par jour leur famille. Au marché combattant dans le 8eme arrondissement de Bangui, les commerçants et les clients se plaignent mutuellement de la persistance de la hausse des prix.

La situation de certaines familles en Centrafrique face à hausse des prix alimentaire est vraiment pitoyable, surtout dans la capitale Bangui.

Dans le marché de combattant situé dans le 8eme arrondissement de Bangui, une ménagère sueur au visage ne sait pas encore ce qu’elle peut acheter pour bien nourrir sa famille. Tout est vraiment cher  a déploré Déborah Tamale une mère de famille. « Je ne sais quoi acheter avec l’argent de la bouillie dont je dispose. Je me demande ce que mes enfants vont manger aujourd’hui car je n’ai 1500f sur moi et tout est cher au marché » a-t-elle-déploré

La fréquence d’alimentation dans certaines familles est réduite. Dont parmi ces familles il en  a qui mange  désormais une fois par jour. Céline Kossinga une mère de 6 enfants désormais ses enfants une seule fois par jour.

« Je n’ai que 2000 francs CFA pour le marché, ce que je vais acheter ne va suffire à mes enfants. Et je suis obligée de supprimer le repas de midi. Mes enfants ne mangent désormais qu’une fois par jour » a-t-elle- précisé.

Il faut dire que la flambé des prix des produits de première nécessite est loin de connaitre une fin. Alors que le salaire des fonctionnaires et agent de l’Etat n’a pas véritablement changé et le prix des marchandises ne font que grimper.

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Bangui, 1^er mars 2023 –(Ndjoni Sango) : De nombreuses formalités sur les barrières illégales ont occasionné l’augmentation exagérée des prix  de la viande de bœuf et boucanée ces derniers temps au marché de Bria dans la Haute Kotto dont beaucoup d’habitants éprouvent d’énormes difficultés à s’en approvisionner et s’ en plaignent.

Les bouchers font de longues distances vers le nord  pour payer les  bœufs. A cet effet les rackets se multiplient de manière exagérée à telles enseigne que ces derniers se plaignent et jugent nécessaire une augmentation de prix  de kilogramme de  viande bœuf en retour  en vue de récupérer leur capital et faire de  bénéfices.

Face à cette hausse de prix de la viande de bœufs sur les tables des bouchers et des vendeuses de la  viande boucanée les paniers de ménagères ne parviennent pas à se  faire remplir et s’en plaignent.

« Avant nous achetons 1Kg de la viande de bœuf à 2500 FCFA et maintenant 1Kg de viande de bœuf c’est à 3000 FCFA et, même les pattes qui se vendaient à 1000 FCFA c’est aujourd’hui à 1500 FCFA », a déploré une habitante sous couvert de l’anonymat

Par ailleurs les autorités sont appelées à prendre des mesures nécessaires  qui s’imposent afin de réduire la souffrance de la population de Bria qui n’arrive pas à s’alimenter en viande de bœuf.

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Bangui, 10 janvier 2023 –(Ndjoni Sango) : La viande  de bœuf se fait de  plus en plus rare ces derniers temps  à  Carnot dans la préfecture de Mambéré-Kadeï. Suite à la disparition du parc municipal, les bouchers éprouvent de nombreuses difficultés pour s’approvisionner en bétail afin d’alimenter le marché de ladite  localité  qui connait aujourd’hui la hausse des prix de la viande de bœuf.

Cette situation va de mal en pire pour la simple raison que dans la préfecture de la Mambéré-Kadeï, la viande de bœuf est insuffisante et pour tout le marché central il y a seulement deux tables pour servir les femmes en fil indien qui attendent impatiemment l’arrivée et qui se plaignent de l’augmentation des prix de kilogramme de la viande de bœuf.

« Il a juste mis un petit morceau de la viande sur un grand os.  La quantité est insignifiante mais je suis obligée d’en acheter. Les enfants vont seulement manger à midi et peut être le soir si on a un peu d’argent on pourra trouver quelque chose à manger sinon c’est fini pour la journée », a déploré Marina qui a acheté 1Kg de viande à 2000Fcfa

Une mère de famille très remontée face à cette situation : « C’est depuis le matin que je n’arrive pas à m’approvisionner. Hier, les bouchers ont seulement égorgé deux bœufs cela ne suffisait pas. Aujourd’hui, je suis revenue au marché et on me dit que n’y a pas de la viande de bœuf » a ajouté Lucienne Selebangué

Quant aux bouchers, ces derniers évoquent deux raisons qui justifient cette rareté de viande au marché central de Carnot.

« Auparavant il y avait un parc municipal à Carnot et cela permettait aux éleveurs de Bocaranga de, Bozoum et de Paoua venir vendre leurs bétails ici mais maintenant ça n’existe plus et en plus lorsqu’on se rend dans la brousse pour acheter des bœufs, on risque de tomber dans les filets des hommes armés », a fait savoir Privat Youfeina un des bouchers ;

Il sied de préciser que les autorités du pays avec ses partenaires vont appuyer la mairie de la ville de Carnot en vue de construire un parc au niveau de Pk5 pour soulager la souffrance des bouchers et ce parc sera contrôlé par les FSI pour la protection et la pérennisation.

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Bangui 06 Janvier 2023- (Ndjoni Sango) : Si pour faire face aux pénuries du carburant et à la vente illicite dans les quartiers qui causent des incendies, le gouvernement après de mures réflexions a augmenté les prix à la pompe, de nombreux centrafricains qui trouvent injustifiables ces augmentations s’interrogent et pour plus d’un, un dialogue entre les autorités et la population s’avère nécessaire pour permettre une mutuelle compréhension.

Le devoir de responsabilité impose de fois de prendre des mesures drastiques et même si elles peuvent paraitre douloureuses. La RCA qui fait partie du village planétaire n’échappe pas à la crise économique que subit le monde. Partout des gouvernements prennent des mesures d’austérité pour contenir les effets de cette crise.

Le gouvernement centrafricain qui vit depuis près d’un an déjà de pénurie de carburant à cause d’un problème de ravitaillement et des stations-services qui peinent à satisfaire la demande nationale a jugé mieux de revoir à la hausse les prix de cette denrée vitale à la pompe afin de stabiliser le ravitaillement et d’interdire le commerce du marché noir.

Pour les consommateurs qui jugent élevée cette augmentation, le gouvernement fera mieux d’entamer des discussions avec les différentes couches sociales pour éviter des incompréhensions.

« Il serait judicieux que le gouvernent discute avec le peuple à propos de cette augmentation du carburant. Si pour ma part, je comprends le gouvernement, même si cette augmentation est quand même exagérée, ce n’est pas le cas pour de nombreux autres compatriotes qui veulent des arguments convaincants de la part des autorités » a estimé Guy-Paulin, un banguissois.

Par ailleurs, les conducteurs de bus, taxis et mototaxis qui demandent que le cout du transport soit aussi augmenté souhaitent que des discussions dans de brefs délais voient le jour pour aboutir à une compréhension mutuelle entre les acteurs sociaux du pays.

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Bangui, 4 janvier 2023 –(Ndjoni Sango) : La décision du gouvernement de revoir à la hausse les prix du carburant à la pompe divise les conducteurs des taxi-motos. Il y a les pour et les contre cette décision du gouvernement qui fait suite aux multiples efforts des autorités de la République d’apporter une réponse idoine  à la pénurie des hydrocarbures.

Des longues files d’attente des engins à deux roues  et plus  peuvent se voir devant les  stations-services en vue  de s’approvisionner en carburants mais  certains conducteurs étaient surpris de l’augmentation des prix des carburants à la pompe et préfèrent se ravitailler chez les vendeurs  parallèles.

« J’ai fait une longue queue  et jusqu’aux alentours de 16 heures  je suis arrivé devant  la pompe d’où j’ai remis un billet de 2000 FCFA pour deux (2) litres et c’est à ce moment là que le  pompiste me fait savoir que le prix d’un litre d’essence se chiffre à 1300Fcfa et  je suis contraint de me retirer du rang pour aller payer les carburants ailleurs », a déclaré un conducteur de mototaxi sous couvert de l’anonymat.

Cependant d’autres conducteurs des mototaxis estiment que les carburants à la pompe sont de très  bonnes qualité et qui est une garantie pour le maintien des moteurs. « Je n’ai pas suivi les informations mais  en échangeant avec mon grand frère celui –ci m’a dit qu’il y ‘a un arrêté ministériel au sujet de l’augmentation des prix des hydrocarbures et pour moi ce n’est pas étonnant de constater qu’il y a majoration des prix des carburants à la pompe », a témoigné Alex Motopé un conducteur de mototaxi.

En dépit des pénuries des carburants causées par la guerre en Ukraine dans le monde entier et en particulier en RCA les autorités s’engagent à mettre en place de politique et de stratégies pour répondre aux problèmes les plus urgents des Centrafricains

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Bangui, 23 septembre 2022- (Ndjoni Sango) : A bien voir de près, les populations  ne peuvent pas se plaindre des légumes en RCA. Ces produits préférés des Centrafricains inondent les différents marchés de la place même au plus fort moment de la saison sèche, ces légumes sont toujours  trouvables. Malheureusement ces dernières années, les prix ne cessent de galoper. Quelles en sont les causes profondes ?

Les différents marchés de la capitale subissent ces dernières années  une surenchère  des légumes. Or, ces légumes ne manquent jamais dans le secteur. Selon un jardinier qui a requis  l’anonymat « les prix de l’engrais ont augmenté, et dans un passé récent on nous donnait le sac de fumier gratuitement  mais  au jour d’aujourd’hui un sac de fumier coute 1000f. En conséquence, il faut beaucoup d’argent pour le rendement  d’un jardin. Les vendeuses  qui viennent s’approvisionner en produits maraichers, paient  le plus souvent des mototaxis en vue d’aller revendre leurs marchandises selon leur destination respective et surtout avec la pénurie des carburants les prix des transports sont aussi à la hausse», a– t-il martelé.

D’aucuns pensent que la hausse des prix des légumes serait une initiative délibérée des vendeuses qui ne paient jamais de taxe à l’Etat et  qui colportent les légumes dans les différents marchés de Bangui. Par ailleurs, ces arguments avancés ne font pas long feu et ne tiennent pas compte du contexte actuel même si dans un passé récent, les prix des produits maraichers sont moins chers. Or, il s’est avéré que les prix des légumes sont allés à la hausse ces dernières années et nul ne peut ignorer.

Rappelons que les Centrafricains vivent la surenchère tous les jours et pourtant le pouvoir d’achat de ces derniers est faible.

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Bangui 28 Avril 2022—(NDJONI SANGO) : Face à l’augmentation des prix des produits alimentaires et de première nécessité en Centrafrique, le Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains (GSTC) invite le gouvernement à prendre des mesures efficaces pour permettre aux travailleurs centrafricains de faire face aux besoins élémentaire.

Position exprimée ce jeudi 28 avril 2022 à la Bourse de Travail, lors de la déclaration faite par le Secrétaire Général Firmin ZOH-PONGUELE à l’occasion de la fête de travail. Tout en félicitant les efforts du gouvernement a payé régulièrement le salaire, la pension et la bourse sans l’appui budgétaire extérieur, le bureau exécutif du central syndical exhorte le gouvernement centrafricain a prendre des mesures efficaces pour palier aux problèmes de la hausse de prix des denrées alimentaires dont sont confrontés les travailleurs et la population centrafricaine :

« Toutefois malgré ce paiement régulier des salaires, les travailleurs, comme l’ensemble de la population sont confrontés au phénomène d’augmentation anarchique et désordonnée des prix des produits alimentaires et des produits de premières nécessités qui les privent à faire face aux besoins élémentaire. J’invite le gouvernement à prendre des mesures courageuses et efficaces en vue d’endiguer ce phénomène », mentionne la déclaration faite par Firmin ZOH-PONGUELE.

Dans ces derniers temps les prix des denrées alimentaires sont en hausse sur le marché centrafricain. Ce qui ne favorise pas le panier de la ménagère. Pas plus tard que le 22 Avril dernier le ministère Camerounais du Commerce a signé une note de suspension jusqu’à nouvel ordre d’exportation des certains produits alimentaires et de premières nécessités. Cette suspension concerne l’huile raffinée, farine de blé, riz, ciment et bien d’autres produits.

Cette suspension d’exportation de ces produits vient aggraver la situation en Centrafrique qui se trouve actuellement dans un cycle de hausse de prix sur le marché. C’est ce qui inquiète beaucoup le GSTC.

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Bangui 20 avril 2022—(NdjoniSango) : A ce jour, le panier de la ménagère est insatisfait. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. D’abord, il faut le dire, la République centrafricaine est un pays fragile depuis que les hostilités de la rébellion ont démarré.

Etant donné que les autorités du pays sont conscientes de cette situation, elles se battent pour que la population puisse trouver de quoi à nourrir d’où, il faut la reprise des activités économiques sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, la question de l’insécurité persistante dans plusieurs préfectures, ne donnent pas la possibilité aux commerçants de se rendre dans les quatre coins du pays afin de desservir l’ensemble de la population en divers produits de premières nécessités et des denrées alimentaires.

Tel est le cas de la ville de Zémio, Obo, Bambari, Bangassou, Bria pour ne citer que celles-ci, où le prix du savon, l’huile, sel, riz ont considérablement augmenté. La population vivant déjà dans un marasme économique, ne peut pas subvenir à des besoins comme il se doit. Parlant de la viande bovine qui se fait rare sur le marché avec un prix élevé aux kilos, il faut le dire, la guerre est de nouveau au rendez-vous. Plusieurs éleveurs peuls, fuyant la guerre, se sont rendus à l’étranger principalement au Cameroun, Tchad, Soudan.

D’autres sont victimes de vols et pillages de leurs bovins par les groupes armés et voire même des tchadiens qui entrent sur le territoire centrafricain pour voler des bœufs. A l’époque, la RCA comptait 5 millions de têtes de bœufs pour 5 millions d’habitants. Ce qui voudrait dire que chaque centrafricain, a une tête de bœuf. C’est pourquoi, à l’époque, la viande bovine est permanente sur le marché et à moindre coût.

Aujourd’hui, les données ont changé défavorablement pour les ménages. On estime de nos jours, selon la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC), seulement 5 milles têtes de bœufs pour 5 millions d’habitants. En plus de cela, certains trafiquants des bovins, préfèrent le marché congolais (Brazzaville) en faisant convoyer plusieurs têtes de bœufs par bateaux vers la capitale congolaise.

Se faisant, il peut qu’avoir de pénurie de la viande bovine d’où 3000FCFA par kilo. A côté, il y’a la hausse de prix d’huile, sucre, farine etc… parce que les grossistes sont devenus aussi des semi-détaillants au vue et au su du ministère de commerce incapable de maîtriser la situation sur le terrain même si, le ministère a fait publier les prix conseillés des produits par produit dans tous les domaines. Il est si difficile en ce moment de maîtriser les tenants et les aboutissants de cette pénurie des denrées alimentaires et la hausse des prix sur le marché.

De ce qui précède, il faut dénoncer le comportement ambigu de certains grossistes (libanais) pour la plupart, qui créent la pénurie des denrées tout en faisant de la surenchère sur le prix et ceci est fréquent dans ce pays.

Quel impact de la guerre entre l’Ukraine et la Russie en Centrafrique ? Nous sommes très loin de l’arrivée à ce stade de l’impact de la guerre sur le continent Africain et moins encore sur la Centrafrique soyons honnêtes. Il faut que nos dirigeants soient vigilants et responsables.

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