L’économie de la RCA nécessite d’attention

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Un chantier de diamants à Berberati en 2017 @crédit photo Erick Ngaba

Sur un chantier de diamants à Berberati en 2016@photoErick Ngaba

Par Mamadou NGAÎNAM
Bangui 11 avril 2019— (Ndjoni Sango) : La RCA est l’un des pays les plus pauvres du continent africain. C’est presque dès son indépendance que la RCA est considéré que telle… Et le gouvernement n’avait, en effet, pas la possibilité de développer l’économie à cause des conflits armés qui ne s’arrêtaient pas. Après la signature des accords de Khartoum la situation commence à changer, alors il est temps de régler un des problèmes les plus pointu de la République.
La signature d’un accord avec les groupes politico-militaires a lancé le processus de la réconciliation de la RCA. Les territoires contrôlés par les rebelles reviennent sous la direction à Bangui. Ce qui veut dire que les autorités reprennent l’accès aux ressources naturelles de la RCA et peuvent désormais les exploiter et les explorer par leurs propres moyens.
Jusqu’aujourd’hui c’était les sociétés étrangères qui étaient occupés par l’extractions des ressources naturelles. Le conflit interne leur permettait de proposer toutes les conditions d’exploitations des mines qu’elles voilaient : le gouvernement, n’ayant pas le choix, acceptait ces contrats.
Alors comment la RCA, qui est riche en nombreuses ressources, dont l’or, le diamant, le bois, l’uranium et etc, est-elle devenue l’un des pays les plus pauvres ? Car ces ressources sont utilisées au profit des étrangers.
Ce fait des choses était acceptable auparavant. Le pays recevait un profit minimal des entreprises qui exerçaient les activités minières que l’Etat ne pouvait pas accomplir par soi-même.
Mais les Centrafricains s’unissent et le gouvernement doit réactualiser tous les contrats avec les étrangers. Les conditions notés dans les anciens accords ne sont plus à jour. Les principaux revenus doivent alimenter le budget de la République. C’est alors que le gouvernement de la RCA pourra avoir les fonds pour restaurer la RCA, comme il était prévu.
Bien sûr il ne faut pas entièrement refuser l’aide des partenaires étrangers. Comme l’a déclaré le Président Touadéra lors de son discours dans l’institut de paix à Washington, pour développer le secteur privé, la République a besoin de l’appui de tous ces partenaires.
Mais le travail doit être effectué conformément à la constitution et l’Assemblée Nationale, de son côté, doit accorder ces conditions. La coopération internationale doit, tout d’abord, répondre aux intérêts de la RCA.

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