La France essaye de reprendre contrôle de la RCA

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Par Hermann LINGANGUE
Bangui 18 juillet— (Ndjoni Sango): Le représentant spéciale du secrétariat de l’ONU Mankeur Ndiaye a donné un discours lors de la réunion des Force de police des Nations unies.
La cérémonie n’a pas pu se passer sans les déclarations d’aide au processus de rétablissement de paix en RCA. Bien sûr était évoqué la tragédie de Paoua, qui s’est produite le 21 mai 2019. Il s’est prononcer dessus disant que c’est « une sérieuse violation de l’accord de paix ». Etaient aussi discutés les « violences envers la population civile ».
Mais, comme d’habitude, M. Ndiaye qui est aussi à la tête de la MINUSCA a oublié d’évoquer le sujet des violences de la part des soldats de la paix se trouvent sous son obéissance, mais qui ne sont malheureusement pas capable d’assurer la sécurité en RCA, malgré la présence d’un contingent qui compte 13 milles personnes.
Pour cette raison la France vote pour le renforcement de l’influence de l’Union Européenne en République Centrafricaine par le déploiement d’une mission civile dénommé Politique de sécurité et de défense commune PSDC en RCA.
En réalité, c’est des militaires qui doivent être déployé en Afrique pour « le maintien de l’ordre ». Tout d’abord cela dévoile le fait que la MINUSCA n’est pas capable de protéger la population. Deuxièmement il serait intéressant de savoir combien de militaires l’Occident veut encore envoyer en RCA pour le maintien de la sécurité qu’ils n’arrivent toujours pas à assurer.
Et c’est peu probable qu’on parle « d’ordre » ou de sécurité, car cela semble plutôt comme une tentative de la France de reprendre son influence sur le continent, dont les anciennes colonies. Après les missions Boali et Sangaris la République Centrafricaine a plongée dans le chaos, et il y a peu longtemps on vient de retrouver la voie de développement, et désormais la dernière chose dont la RCA à besoin c’est encore une intervention de militaires de l’Europe.
S’ils veulent vraiment améliorer l’aspect sécuritaire, pourquoi pas commencer par la levée de l’embargo ? Des équipements modernes et de qualités permettrons d’améliorer la situation de maintien de l’ordre, et non la présence d’encore d’une force de « maintien de paix » inutile.

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