RCA: la problématique de la participation de la femme au processus électoral

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Isabelle Vackat, vice-présidente du Haut Conseil de Communication@photo Christelle Adriss

Par Christelle ADRISSE

Isabelle Vackat, vice-présidente du Haut Conseil de Communication @photo Christelle Adriss

Bangui le 11 Mars 2020—(NDJONI SANGO):  suite aux multiples activités de la journée internationale des droits de la femme célébrée chaque le 8 Mars dans le monde entier, l’Ambassade de la France en partenariat avec le Haut Conseil de la Communication et l’Association des Femmes Professionnelles de la Communication a organisé une conférence-débat le 10 mars dans les locaux de l’alliance Française de Bangui pour susciter le débat sur la mobilisation des femmes à la consolidation de la paix et au processus électoral.
Cette activité s’inscrit dans la suite de la journée internationale des droits des femmes. Elle a regroupe 250 femmes notamment, les femmes des institutions, les femmes parlementaires, les élèves et les étudiants pour pouvoir échanger sur les différents droits des femmes en Centrafrique.
C’est sous le thème national « Mobiliser les femmes à participer à la consolidation de la paix et au processus électoral en République Centrafricaine », que les participants ont pu échanger.
Cette rencontre était au centre des discussions houleux sur différents droits car, selon la déclaration universelle des droits de l’homme « Tous sont nés égaux devant la loi ».
Selon le constat, plusieurs droit sont bafoués à l’égare des femmes, le droit civil et politique, droit de femme vivant avec l’handicape, la participation politique des femmes, accès à la culture des femmes et la visibilité des femmes dans les medias.
La vice-présidente du haut conseil de la communication, Isabelle Vackat déplore cette situation,

« On s’est rendu compte que les femmes centrafricaines font beaucoup d’exploit dans plusieurs domaines, mais elles ne sont pas valoriser à travers les médias, c’est pourquoi ensemble avec l’Ambassade de la France, nous échangeons avec nos sœurs et nos filles pour pouvoir faire la promotion de ces droits de femme bafoués » a-t-elle expliquée.

Elle a aussi rajouté que :

« En Centrafrique les femmes ont un taux de 52% par rapport aux hommes qui t- aux medias de les valorisés. Dans la gestion des conflits, dans la participation politique et économique plusieurs femmes y font face, hélas les médias n’en tiens toujours pas compte. Il y’a des femmes qui sont des propriétaires des hectares de plantation on en parle pas il y’a des femmes qui sont des chefs traditionnels on en parle pas, qui doit parler des femmes, ce ne sont pas les médias ? Venez vers les femmes leur tendre le micro afin de les valoriser » a-t-elle rétorqué

Notons que la journée internationale des droits de la femme a vu le jour il y’a 25 ans déjà à pékin, toujours dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Plusieurs femmes dans le monde entier organisent des séminaires et conférences débat afin de sensibiliser la gente féminine dans le respect de leurs droits, car les inégalités de la parité sont les plus touchées par les femmes et les filles.

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