RCA: la population de Bossangoa face à la CPC et ses entraves démocratiques

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Une vue de la population de Bossangoa lors de la relance de la cellule Cotton par le président Touadera en 2018 @crédit photo Erick Ngaba

Par Marvet  LOSSO

Bangui 18 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Depuis quelques temps, la CPC mène son petit jeu dans cette ville de l’Ouham. Est-ce la volonté des natifs qui, des années durant, souffrent, peinent et prient pour leur survie ? Et pourtant, le règne a survécu dans leur parage un moment donné !

Ce qui marque la société centrafricaine, est le fait que les ressortissants font en quelque sorte de l’amalgame. Les gens ne savent que faire quand la volonté de la CPC se met en marche et qu’il est dangereux de ne pas se prononcer clairement. Et comment se prononcer en ce cas ? Est-ce jouer avec la CPC ?

Est-ce tourner le dos à l’organisation qui compte implanter une idéologie qui joue fort de nous plonger dans la bouillabaisse ? Voilà les deux options qui se présentent aux citoyens de la capitale de l’Ouham.

Mais regardons dans le droit chemin. Car le dernier déplacement du chef de l’Etat à Bossangoa, a suscité bien de naissance pour la vie de choses nouvelles dans notre vie de chaque instant. Des projets pour le développement local (PDL), dont la pose de la première pierre de construction de la maison des jeunes, à savoir, la jeunesse pionnière nationale (JPN). Centre de formation professionnelle en l’occurrence.

Il aura fait voir la possibilité du développement agricole, de l’infrastructure en matière de routes et bâtiments administratifs. Combien la masse s’est réjouie de cet impact en accueillant cette bonne nouvelle ! Si l’on regarde ailleurs dans le rétroviseur, des années écoulées où la chance était de notre part, la main donnante n’a pratiquement rien fait. Absolument rien.  Et pourtant, le règne prépare à tout quand la veine s’ouvre chez soi.

Il est trop dommage que le peuple à Bossangoa rejette tout aujourd’hui. Vu que la CPC a une obédience forte sur le moral de chaque habitant de ce coin, on fait fi de cette nouvelle échappée qui frappe à leur porte ces jours-ci. L’on foule tout au pied parce que la démocratie, cette belle audience qui couvre la vie des pauvres et des nantis, crie au rejet de cette vanne qui sonne pour le départ des uns et des autres vers le bon port. Faisons très attention !

Réfléchissons deux minutes dans notre petite vie de malheur et certainement, le vent de bonne rive nous entraînera parfaitement dans son sillage qui paiera en monnaie sûre. Alors, le soleil qui donne le bon air sans Covid-19 ni fièvre crapuleuse, nous éclairera avec du baume  suave sur le cœur.

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