RCA: François Bozizé au Tchad, la CPC et la France sont-elles sur un plan B ?

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de gauche à droite les présidents tchadien et français Idriss Déby et Emmanuel Macron

EDITORIAL

Par Erick NGABA

Bangui 11  février 2021— (Ndjoni Sango): Visiblement, le plan A de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) a pris un échec cuisant, car la marche sur Bangui a été vigoureusement déjouée. Aujourd’hui, c’est sur le territoire tchadien que le complot se trame pour envisage un plan B de la déstabilisation des institutions républicaines en Centrafrique.

Le 13 janvier 2021, les institutions républicaines ont été sauvées de justesse grâce à la prouesse des forces armées centrafricaines (FACA) appuyées par les forces alliées russes et rwandaises. L’armée a lancé des offensives qui ont permis mettre aujourd’hui les groupes armés de la CPC en position de capitulation.

On constate que sous d’autres cieux, des manœuvres se font pour sauver la CPC de l’offensive des forces alliées gouvernementales. A la surprise de plus d’un, on apprend la présence du patron de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), François Bozizé et de ses suiveurs au Tchad. Pourquoi faire ?

On apprend qu’une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dont la sincérité est remise en cause par les autorités de Bangui, est arrivée à Ndjamena pour échanger avec l’ancien président François Bozizé. Seulement, cette démarre floue de la CEEAC n’inspire pas confiance.

Qui se cache derrière cette manœuvre dilatoire ? La CPC en difficulté, ses leaders cherchent par tous les moyens des issues soit pour l’exil soit pour se réorganiser pour continuer les hostilités.

Un courrier hautement confidentiel de François Bozizé au président français Emmanuel Macron, a dévoilé l’identité claire de ceux qui sponsorisent la CPC. Dans son sonore relatif au démenti sur son arrestation au Tchad, le patron de la CPC a appelé au soutien de cette nébuleuse coalition rebelle.  Ces deux matériels de preuves laissent réfléchir sur ce qui se trame au Tchad contre la sécurité de la République centrafricaine.

Puisque la CPC n’a pu arriver à atteindre son premier objectif qui est celui de renverser le pouvoir de Bangui lors de l’attaque du 13 janvier dernier, il faudrait étudier un autre plan. Certainement, la France qui veut coût que coût se débarrasser de Faustin Archange Touadera, se déguiserait en CEEAC pour manigancer un plan de déstabilisation de la RCA à travers sa rébellion CPC.

Ce qui est important aujourd’hui, c’est la vigilance du peuple centrafricain à dénoncer ce complot international.

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