RCA: les journalistes engagés dans la lutte contre la traite des personnes

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Les formations en formation sur la lutte contre la traite des personnes @crédit photo Cyrille Yapendé

Par Cyrille YAPENDE

Bangui le 23 mars 2021–(Ndjoni Sango). Pour renforcer les capacités des journalistes à lutte contre la traite des personnes, l’OIM et le gouvernement centrafricain ont organisé un atelier de formation. Cette formation de deux jours vise à impliquer les professionnels des médias nationaux dans la lutte contre cette pratique.

Cette formation à l’endroit d’une trentaine de journalistes centrafricains sur la Traite des personnes, vise à éclairer la lanterne de ces derniers sur les mécanismes de la prévention de ce fléau afin de mobiliser, vulgariser et sensibiliser la population sur les droits humains. C’est aussi pour les clarifier sur les concepts de base, sur les modes de communication de la traite des personnes.

Le traitre des personnes est un problème mondial qui touche toutes les régions du monde dont la République centrafricaine n’en est pas exempte. L’instabilité politique, les conflits internes et les crises humanitaires de ces derniers temps, ont forcé plus d’un million de personnes à fuir leur foyer respectif en RCA, augmentant la vulnérabilité des hommes et des enfants à l’exploitation.

Face à cette triste réalité qui continue de gangrener le pays, le gouvernement et ses partenaires internationaux comme l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), mettent en œuvre le projet : « Lutte contre la traite des personnes et les trafics illicites et la criminalité organisée qui y sont liées entre le RCA et le Cameroun ».

Ce projet financé par le Peace building Fund (PBF) des Nations Unies, apporte un appui supplémentaire aux efforts du gouvernement pour lutter contre la traite des personnes.

A cet effet, la République centrafricaine a ratifié en octobre 2006, la convention des Nations unies contre la criminalisation transnationale organisée et son protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants.

A la suite de cette ratification, le gouvernement a lancé une réforme du code pénal en 2010 pour inclure une section sur la traite des personnes (Article 151). L’infraction de traite des personnes est suffisamment sévère (5 à 10 ans) d’emprisonnement et travaux forcés à temps.

Josiane Lina Bemakasssoui, Ministre conseiller du Chef de l’Etat en matière de protection de l’Enfant, a exhorté vivement les professionnels des médias à mettre ses connaissances acquises en pratique, et à cultiver le partage d’informations et l’intégrité, afin d’atteindre l’objectif commun qui,  selon elle, est l’éradication de la traite des personnes en Centrafrique.

A titre de rappel, les résultats attendus de cette formation de renforcement des capacités des journalistes sont entre autres, acquérir des connaissances et les modes de communication sur la traite des personnes et appuyer le gouvernement dans le processus de vulgarisation des informations sur ce phénomène.

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