RCA: la montée du taux de mortalité

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Une vue partielle de Bangui, capitale centrafricaine@Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui, 1er septembre 2021—(Ndjoni Sango) : Au jour le jour et  de nuit en nuit, de nombreux centrafricains déplorent  des  êtres chers qu’ils perdent définitivement. Ce taux en pertes humaines laisse voir si la mort a un dessein caché qui reste et demeure lettre morte pour les vivants. Y aura-t-il une fin logique qui allège femmes et hommes dans cette misère ?

En réalité, et sans peur de ne point se tromper, le décès peut se situer à trois(03) niveaux : (i) une mort naturelle ; (ii) une mort forcée ; (iii) une mort factuelle ou artificielle. Tels sont les tristes malheurs auxquels ceux qui habitent la terre se frottent. C’est pourquoi, les jours qui se succèdent en valent la peine. Voyons la répartition de ces différents charismes de disparition sur le sol donné en héritage.

La mort naturelle, celle qui fait pleurer à longueur de jour et de nuit, nous donne la paix une fois que nous l’aurons écartée. Elle arrive de la maladie naturelle  qui nous terrasse pour peu, court  ou long jours. Elle ne libère cependant que tout est à la fin de ce qu’elle aura prévu.

En ce qui concerne le cas du citoyen à qui on force la main pour disparaître, son désastre fait la dure problématique qui sollicite la passion de l’univers. Comme aujourd’hui en Centrafrique, toute la planète est vivante et présente  pour statuer sur le sort malheureux à déplorer en parlant de la MINUSCA. Personne n’aura voulu de cet état de chose ;  seulement, si l’envie l’emporte sur le petit cœur du mortel, tout vire à l’anéantissement.

Enfin, la  dernière préoccupation qui fait pleurer jusqu’au fatal degré, frappe comme l’artificiel qui surprend l’univers. Car,  entendre dire qu’un tel n’est plus et brutalement, l’on se redit et l’on se met en panne morte. Plus personne ne saura  préciser  ce qui advienne tant,  sans un mal connu d’avance, la surprise fait sa loi magistrale. Et devant sa redoutable  sagesse, l’on ne peut que se plier.

Comme les compatriotes s’en vont sans un  retour certain dans leur lot, sera-t-il fier de continuer à vénérer les ancêtres qui attendent leur tour  pour la résurrection prochaine ?  Vu que tous les  autres vivants  attendent que leur sort soit également   accompli, espérons que la mort qui surcharge tout,   balaie la route qui reste à couvrir.

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