RCA: les bras de fer dans le milieu sportif rétrograde le sport centrafricain

1
159
Aristide Briand Reboas ministre de la jeunesse et des sports @crédit photo Kizer Maîdou

Par Marly Pala

Bangui 17 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Ces derniers temps, beaucoup de maux gangrènent le milieu sportif centrafricain et ceci dans plusieurs disciplines confondues, alors que ce sport connaît déjà assez de problèmes en termes de régression. Alors, que peut-on faire pour ramener de l’ordre dans ce milieu afin de pouvoir booster le sport centrafricain en général?

Le sport en général, joue un rôle très important dans le développement d’un pays. Car, il permet au monde d’avoir une idée sur les Etats où se développent les activités sportives, en plus, il unit le peuple en conflit.

En République centrafricaine, non seulement qu’il n’y a pas une bonne politique pour le développement du sport, parce que les infrastructures sportives manquent cruellement, mais il existe de réels malentendus entre les acteurs du sport dans le pays. Ce qui enfonce  davantage ce secteur vers le bas.

Aujourd’hui, des climats d’altercations, de bras de fer se créent entre le ministère en charge des sports et certaines fédérations sportives, y compris le comité qui gère ces fédérations (CNOSCA), après des différentes sorties pour les compétitions internationales, auxquelles, d’une part, le ministère demande des rapports financiers et d’autre part, les fédérations décrient l’ingérence du ministre dans leurs gestions.

Tous ces différends ont fait que les disciplines sportives ne donnent pas de bons résultats pendant ces rencontres internationales. Ce qui est un manque à gagner pour la République centrafricaine tout entière.

Le sport unit le peuple, comme on le dit toujours. Et pour le pays post-conflit comme la République centrafricaine, le sport doit être soutenu afin de permettre aux citoyens longtemps divisés de se réconcilier.

Donc, il est important que les autorités sportives mettent de côté leurs différends, et veillent sur la bonne marche du sport centrafricain.

1 COMMENTAIRE

  1. Prière de recueillir des points de vue dans les différents milieux sportifs en commençant par donner la Parole aux sportifs eux-mêmes afin qu’ils vous donnent les raisons de leur contre performance, ensuite aux dirigeants des fédérations de vous dire par exemple pourquoi leurs athlètes sont moins performants,est-ce à cause de mauvais encadrement? Pour le ministère de tutelle, c’est de savoir quels diagnostiques a-t-il fait du monde des sports centrafricains et propositions de solutions. En effet, c’est du droit du département de tutelle d’exiger des rapports et autres justifications des dépenses après des participations à des compétitions internationales ne fussent que des décharges des athlètes à la réception de leurs argents de poches ou indemnités; des reçus des frais d’hôtel et de restauration en cas de transit etc etc. Nul n’ignore que tout agent de l’état qui part en mission produit un rapport qui justifie l’exécution de la lettre de mission (ordre de mission) à partir de laquelle le décompte de frais de mission a été fait et alliés conformément à la durée de la mission qui figure dans ledit ordre de mission. Les athlètes sont souvent lésés mais se taisent afin de ne pas se voir retenir pour des prochaines sorties, et les dirigeants sont peu enclin à justifier les fonds mis à leur disposition sachant qu’une bonne partie serait utilisée pour leurs propres dépenses.
    Mais, il faut dénoncer les mauvaises préparations souvent tardives, pourtant les calendriers des compétitions sont connues d’avance que des fédérations devraient commencer à travailler, sur le plan technique, avec leurs propres moyens avant de solliciter le concours de CNOSCA et enfin de l’état. Par préparations, il faut voir l’identification des athlètes après désignation des DTN, leur suivi, et programme d’entraînement à élaborer, présélection et enfin sélection. La presse nationale devrait avoir son mot à dire et devrait de ce fait être associée au procesus dès les débuts, car c’est la presse qui peut confirmer la liste des sélectionnés afin que des changements des dernières minutes ne se fassent au détriment de vrais sélectionnés.
    Si les dirigeants des fédérations n’ont rien à se reprocher ils vont collaborer de manière constructive avec le ministère de tutelle bien à l’avance des compétitions. Et si les fédérations ne collaborent pas le ministère doit se retracter et ne pas décaisser pour toute Fédération qui ne fait pas preuve ni de transparence ni de préparation en amont.
    Voilà notre modeste contribution pour la relance des sports en Centrafrique. Les athlètes doivent parler même sous l’anonymat et la presse doit publier leurs différents avis ce qui permettra au ministère de tutelle de discuter de cela avec les dirigeants des fédérations
    .

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici