RCA: le projet désinfox Afrique lance la 4ème session de formation en gestion des réseaux sociaux et coaching

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4è session de formation sur la gestion des réseaux sociaux et coaching @crédit photo Marly Pala

Par Marly Pala

Bangui 22 février 2022—(Ndjoni Sango): Afin de lutter contre les fausses informations qui gagnent du terrain en République centrafricaine, le projet Désinfox Afrique-Centrafrique, financé par CFI, lance la 4ème session de formation à la prise en main des réseaux sociaux et coaching. L’atelier s’est déroulé le lundi, 21 février à l’Alliance Française de Bangui.

Le phénomène de désinformation et de la propagation des rumeurs devient monnaie-courante en République centrafricaine. Ceci fait suite à la montée du nombre des utilisateurs des réseaux sociaux. Et cette montée des propagations de fausses nouvelles impactent beaucoup sur les activités sociales, voire sécuritaires au quotidien.

Mais comment gérer les réseaux sociaux et les publics afin d’éviter les dérapages ? A cette question, plusieurs entités tant nationales qu’internationales ont mis en place, des stratégies pouvant recadrer ce fléau. Selon Paul Joël Kamtchang, Expert CFI au projet Désinfox, cette formation est importante pour la gestion des réseaux sociaux :

« Nous avons constaté que nous ne maîtrisons pas suffisamment notre présence en ligne. Et donc il est important pour les journalistes bénéficiaires déjà, de maîtriser leur audience en ligne ou de détecter la fausse information, comment mettre l’information traitée à la disposition du public et comment constituer une communauté qui pourrait être des vecteurs dans le cadre de la lutte contre la désinformation. Les participants seront outillés avec des techniques et outils nécessaires afin de lutter davantage contre les fausses nouvelles », a-t-il affirmé.

Pour Brice Ekomo, l’un des consultants pour cet atelier, les journalistes doivent être bien formés afin de lutter efficacement contre ce fléau : « La désinformation a toujours existé, car, lorsqu’une information est donnée et que celui qui veut la transmettre ne donne pas forcément la bonne information. Donc, il est important que les journalistes soient bien formés afin de lutter contre la montée des désinformations. Il est aussi indispensable que l’Etat se bouge un peu pour prendre conscience afin de pouvoir mettre en place une imprimerie nationale qui puisse aider les organes de presse à pouvoir produire, d’optimiser et bien tirer profits des subventions pour pouvoir mieux former nos journalistes et mettre à leur disposition, une maison de la presse avec des archives. Car, la communication, c’est soit on la crée soit quelqu’un la fait à notre détriment », a-t-il défendu.

Cette 4ème session de formation sur la lutte contre la désinformation qui a démarré le 21, prendra fin le 25 février avec deux jours de coaching. Ceci, dans l’objectif de lutter contre le phénomène de désinformation en Centrafrique.

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